Plus de la moitié des élèves saint-louisiennes du gourou présumé dénoncent le procès d’intention à l’encontre de leur enseignant. Selon elles, Papa Sané dérange car il prône un Islam différent de celui en vogue à Mayotte.
Papa Sané et son épouse Farida Hassani ont été mis en examen pour abus de faiblesse sur des personnes psychologiquement et physiquement fragiles. Remis en liberté sous contrôle judiciaire, le couple a pour obligation de ne plus entrer en contact avec les « élèves », ni de se rendre à Saint-Louis.
Fin Septembre 2015, des manifestations éclatent, au centre-ville de Saint-Louis, obligeant les forces de l’ordre à intervenir. Au cœur de ces débordements, les supposées dérives sectaires d’un certain Papa Sané. L’homme de 31 ans, originaire du Sénégal, s’est installé avec son épouse de 19 ans, impasse Moulvin. Là, il vit barricadé, entouré de 28 jeunes femmes, proches des familles en colère. Il distille son enseignement de l’islam, le mouridisme.
Il enseignait le mouridisme
Finalement après plusieurs de jours de tensions et de violences urbaines, la justice a décide d’intervenir. Papa Sané et son épouse sont interpellés et placés en garde à vue mardi. Présentés mercredi, puis mis en examen, ils sont remis en liberté mais tenus de rester à l’écart de leurs potentielles « victimes ».
Jeudi, le calme revenu sur Saint-Louis, les adeptes du mouridisme ont voulu dénoncer le sort réservé à Papa Sané. Plus de la moitié des jeunes femmes qui vivaient sous le même toit que le présumé gourou réaffirme que leur « guide » est exempt de tout reproche.
Un projet de départ vers le Sénégal
Une enquête a été confiée à deux juges d’instruction du tribunal de grande-instance de Saint-Pierre. Les conclusions des enquêteurs risquent de ne pas satisfaire les élèves.
Les jeunes femmes encore scolarisées avaient cessé leurs études à la Fac pour se consacrer exclusivement à leur « nouvelle » religion. Les Corans, dont le mouridisme serait une émanation, étaient abandonnés à même le sol dans le jardin de la case ou elles vivaient. De plus, Papa Sané et Farida Hassani avaient pour projet de quitter le département avec leurs « élèves » pour se rendre au Sénégal. Sur ce dernier point, comme sur l’abandon du Coran, les adeptes ont refusé de s’exprimer.
Fin Septembre 2015, des manifestations éclatent, au centre-ville de Saint-Louis, obligeant les forces de l’ordre à intervenir. Au cœur de ces débordements, les supposées dérives sectaires d’un certain Papa Sané. L’homme de 31 ans, originaire du Sénégal, s’est installé avec son épouse de 19 ans, impasse Moulvin. Là, il vit barricadé, entouré de 28 jeunes femmes, proches des familles en colère. Il distille son enseignement de l’islam, le mouridisme.
Il enseignait le mouridisme
Finalement après plusieurs de jours de tensions et de violences urbaines, la justice a décide d’intervenir. Papa Sané et son épouse sont interpellés et placés en garde à vue mardi. Présentés mercredi, puis mis en examen, ils sont remis en liberté mais tenus de rester à l’écart de leurs potentielles « victimes ».
Jeudi, le calme revenu sur Saint-Louis, les adeptes du mouridisme ont voulu dénoncer le sort réservé à Papa Sané. Plus de la moitié des jeunes femmes qui vivaient sous le même toit que le présumé gourou réaffirme que leur « guide » est exempt de tout reproche.
Un projet de départ vers le Sénégal
Une enquête a été confiée à deux juges d’instruction du tribunal de grande-instance de Saint-Pierre. Les conclusions des enquêteurs risquent de ne pas satisfaire les élèves.
Les jeunes femmes encore scolarisées avaient cessé leurs études à la Fac pour se consacrer exclusivement à leur « nouvelle » religion. Les Corans, dont le mouridisme serait une émanation, étaient abandonnés à même le sol dans le jardin de la case ou elles vivaient. De plus, Papa Sané et Farida Hassani avaient pour projet de quitter le département avec leurs « élèves » pour se rendre au Sénégal. Sur ce dernier point, comme sur l’abandon du Coran, les adeptes ont refusé de s’exprimer.