Grand Raid 2015 : la Diagonale des Fous fait le tour du monde sur le web

Le Grand Raid est un événement planétaire. La presse et les réseaux sociaux ont accéléré sa notoriété. Du Québec au Japon tout le monde en parle ! Tour d’horizon des portraits des anonymes…
Il est déjà dans les starting blocs. Stéphane Roux, 38 ans, attend de s’élancer sur les sentiers de La Réunion pour relever le défi fou de rallier Saint-Pierre à Saint-Denis, soit 164,6 km et 9917 mètres de dénivelés positifs. Le Dijonnais, employé de JMC distribution, un fournisseur pour les boulangers-pâtissiers de la région, se confie au journal Le Progrès. Il espère franchir la ligne d’arrivée en moins de 50 heures.

Une histoire de famille

La Bretagne entre dans la course en équipe. Dans ce Team très bien entraîné figure Jérôme Lucas. Il s’est lancé dans l’aventure de l’ultra-trail et a embarqué avec lui sa famille. Tout son petit monde a fait le déplacement, relate le journal Le Télégramme. Le Breton, âgé de 41 ans, ne vient pas pour faire de la figuration. Il espère mettre moins de 27 heures.

Du plat pays Tourangeau aux montagnes de La Réunion

Les paysages de la Touraine sont très différents de ceux de La Réunion, pourtant, 11 membres de Tours’N Aventure ont choisi de se lancer dans la course qu’ils considèrent comme : « la plus dure du monde ». Si les événements sont favorables, ils pensent arriver au stade la Redoute après 42 heures ou 50 heures d’efforts, ont-ils confié à La Nouvelle République.

L'oncle et son neveu

Christophe, 41 ans et Romain, 28 ans, ont craqué en apprenant qu’une course pour les fous était organisée sur l’île de La Réunion. L’oncle et le neveu se sont fixés l’objectif de vaincre les 164,6 kilomètres et 9917 mètres de dénivelés du parcours. Le premier est militaire, le second est agriculteur. Deux gaillards originaires de l’Indre qui n’ont pas froid aux yeux. Comme la grande majorité des 2200 concurrents du plus long des parcours, l’essentiel est de se dépasser. La victoire est individuelle.
 
30 Poitevins débarquent

Cette fois le projet est collectif. 23 Poitevins ont posé leurs valises dans l’île pour participer à la mythique diagonale. A l’origine de ce débarquement, Christian Baigue. Un nom aux consonances locales, mais dont l’orthographe est différente des Bègues locaux.
L’entraîneur de l’EPA 86, club de course en pleine nature, va effectuer sa 5ème traversée du département (2002, 2007, 2010 et 2010). Complètement accroc à cet ultra-trail hors norme, il a partagé son expérience pour convaincre ses amis d’essayer.
Les plus prudents ont choisi de découvrir les sentiers réunionnais sur la Mascareignes et le Trail-de-Bourbon. Les autres s’aventureront sur les pentes du volcan, dans les cirques et verront peut-être le Colorado. Une équipe à décourvir plus longuement sur le site de Le Nouvelle-République.
 
Dormir et finir !
 
42 heures, 44 heures, finir, ce sont les motivations de ces trois bretons qui connaissent déjà la Diagonale. Avec le sourire, ils se sont confiés au Journal Ouest-France sur leurs craintes, leurs doutes et leurs espoirs. Comme la grande majorité des participants, ils évoquent le manque de sommeil. Si les meilleurs bouclent le parcours, en 24 ou 30 heures, les autres, tous les autres ne ferment pas l’œil ou quasiment pas… Un galet, une motte de terre fait office de « coussin » pour se ressourcer. Un vécu qui parle aux marcheurs du dimanche qui regardent les favoris comme des extra-terrestres…