Polémique requin : le comité des pêches répond

Un requin-tigre. Image d'illustration
Le Comité régional des pêches maritimes réagit à la nouvelle polémique des associations écologistes au sujet du « massacre » d’un requin tigre au port de Saint-Gilles la semaine dernière dans le cadre de Cap Requins 2.
Parce que l’hameçon s’est accroché à sa queue, le requin tigre de gros gabarit (3m25 pour 200 kg) prélevé à proximité des sites d’activités nautiques de Saint-Gilles le 20 octobre 2015 n’a pas pu être remonté par les pêcheurs à la surface par la tête. Devant l’impossibilité de procéder à sa mise à mort en mer comme le prévoit le protocole, sans risquer de se mettre eux-mêmes en danger, les professionnels ont choisi  de revenir à quai avec le requin vivant.
 
Le Comité régional des pêches maritimes conteste toute forme de vengeance ou de maltraitance envers les requins par les pêcheurs mandatés.
 
Un rappel des procédures prévues dans le cadre de Cap Requins 2 a été adressé à l'ensemble des prestataires du programme. Un retour d’expérience sur cette affaire est programmé. En parallèle, pour faciliter les opérations, des tests sur un nouveau procédé à air comprimé sont envisagés.
 
Le programme expérimental de capture ciblée maintient sa finalité de prélèvement et d'amélioration des connaissances. Ce programme est exclusivement orienté vers les espèces potentiellement dangereuses fréquentant la bande côtière de La Réunion, pour lesquelles les données de capture (date, position, valeur biométrique,...) sont scrupuleusement renseignées par les pêcheurs et communiquées au grand public.
 
La manipulation des informations par certaines associations écologistes, en méconnaissance des écosystèmes et des équilibres écologiques des milieux marins réunionnais, sans fondement scientifique et sans contre-proposition valable pour la réduction du risque requins, nuit à la démarche équilibrée voulue par les partenaires du programme Cap Requins 2 et mise en œuvre par le Comité régional des pêches maritimes.