L’enquête sur les casses du sud s’accélère. Mardi, les gendarmes ont repêché quatre coffres et deux fusils à Grand-Bois. Ce mercredi, un nouveau complice a été déféré et mis en examen.
Le château de cartes construit par Gérard Govindamal, présumé organisateur de vols de coffres à Saint-Pierre et au Tampon, s’effondre. Si le juge d’instruction et les gendarmes frappent juste, le restaurateur et ses complices ne pourront plus nier très longtemps l’évidence.
Mardi, sur les indications de l’un des casseurs entendu la veille, trois plongeurs de la gendarmerie retrouvaient quatre coffres-forts et deux fusils au fond du bassin 18 à Grand-Bois.
Le mis en examen avait précisé qu’il s’était débarrassé de leur encombrant colis prélevé au Vic’Délice le soir du casse (Ndlr : Juin 2015) après l’avoir délesté des quelques 200 000 Euros qu’il contenait.
Un butin de plus d’un million d’Euros
Les autres armoires blindées, comme les deux fusils ou les barres à mines sont en cours d’examen par les spécialistes de la police scientifique.
En quelques mois, grâce aux indications de Gérard Govindamal, les cambrioleurs auraient fait main basse sur plus d’un million d’Euros. Les cibles étaient précises et les coffres chargés.
Dans ce dossier, le juge compte déjà douze mises en examen. Un chiffre qui pourrait encore gonfler avec les auditions, à terme, des receleurs.
Après les casseurs, les receleurs…
Gérard Govindamal, restaurateur et ex-vice président de la Saint-Pierroise, aimait paraître et parrainer. L’argent de ces casses était une aubaine pour briller de mille feux en société. Il n’était pas avare d’invitations dans ses restaurants mais aussi, en discothèque. Il n’aurait pas hésité à aider ses amis avec du numéraire…
Le juge d’instruction a demandé aux enquêteurs de s’intéresser à l’utilisation de l’argent provenant des casses. Si ces sommes ont servi au restaurateur dans ses affaires ou si de tierces personnes ont profité de ses largesses, elles seront invitées à venir s’expliquer…
Mardi, sur les indications de l’un des casseurs entendu la veille, trois plongeurs de la gendarmerie retrouvaient quatre coffres-forts et deux fusils au fond du bassin 18 à Grand-Bois.
Le mis en examen avait précisé qu’il s’était débarrassé de leur encombrant colis prélevé au Vic’Délice le soir du casse (Ndlr : Juin 2015) après l’avoir délesté des quelques 200 000 Euros qu’il contenait.
Un butin de plus d’un million d’Euros
Les autres armoires blindées, comme les deux fusils ou les barres à mines sont en cours d’examen par les spécialistes de la police scientifique.
En quelques mois, grâce aux indications de Gérard Govindamal, les cambrioleurs auraient fait main basse sur plus d’un million d’Euros. Les cibles étaient précises et les coffres chargés.
Dans ce dossier, le juge compte déjà douze mises en examen. Un chiffre qui pourrait encore gonfler avec les auditions, à terme, des receleurs.
Après les casseurs, les receleurs…
Gérard Govindamal, restaurateur et ex-vice président de la Saint-Pierroise, aimait paraître et parrainer. L’argent de ces casses était une aubaine pour briller de mille feux en société. Il n’était pas avare d’invitations dans ses restaurants mais aussi, en discothèque. Il n’aurait pas hésité à aider ses amis avec du numéraire…
Le juge d’instruction a demandé aux enquêteurs de s’intéresser à l’utilisation de l’argent provenant des casses. Si ces sommes ont servi au restaurateur dans ses affaires ou si de tierces personnes ont profité de ses largesses, elles seront invitées à venir s’expliquer…