Cop 21 : La Réunion également touchée par le réchauffement planétaire

La Réunion est concernée par le réchauffement climatique. Les premiers effets sont constatés au mois de Mars, Avril et Mai avec une hausse des températures. A terme ces modifications auront des conséquences importantes pour l’île.  
La bonne nouvelle pour les Réunionnais et nos voisins de l’île Maurice, de Madagascar, de Mayotte ou des Comores, la zone Sud de l’Océan Indien : « a connu un réchauffement moins rapide que beaucoup d’autres régions du globe », explique les rédacteurs du réseau Canopé (+0,62°C en 40  ans contre 0,81°C dans l’hémisphère Nord).
Cette bonne nouvelle, doit elle nous pousser à un optimisme béat ?
Non, si l’on examine attentivement les études des différents services de l’Etat.
 
Déjà, Météo-France-Réunion note une légère hausse des températures lors des mois de Mars, Avril et Mai. Sur ces trois mois, en 2007, les prévisionnistes notaient : « Le pourcentage de journées ou nuits froides a diminué plus ou moins fortement selon les postes, tandis que le pourcentage de journées ou nuits chaudes a nettement augmenté ». 
 
La houle plus souvent et plus grosse
 
Le niveau de l'océans à La Réunion, comme sur toute la planète a augmenté 15 à 20 centimètre au cours du 20ème siècle. Ce phénomène ne semble pas vouloir s’arrêter, pire il aurait tendance à accélérer. A terme, ces quelques dizaines de centimètres auront raison des îles coralliennes de l’Océan Indien.
Dans le même temps, les météorologues constatent une augmentation importante du nombre des épisodes de houle australe. Plus souvent, plus rapproché avec des vagues de plus en plus grosses qui érodent les côtes.
 
Des alizés de plus en plus forts
 
Les zones tropicales sont balayées par les alizés. La Réunion n’échappe pas à la règle. Ce vent, très présent sur la côte Est, risque de se renforcer dans les prochaines années.
Comme pour les températures, en fonction des scénarios proposés par les ordinateurs  les conséquences seront plus ou moins graves.
Ces alizés, s’ils deviennent violents, abîmeront la végétation. Végétation qui est censé tenir les sols et sur île accidentée…
Cette fois, les climatiseurs ne pourront pas lutter.
 
Pluies violentes et sécheresses
 
Avec l’augmentation de la température, le risque d’être touché par un énorme cyclone devient très sérieux. Ce météore peut amener d’importantes quantités d’eau en quelques heures. Cette masse qui n’aura pas le temps de s’infiltrer dans la nappe phréatique, imbibera les sols. Le risque de glissement de terrain est très lié à ce paramètre.
Paradoxalement, une sécheresse pourrait affecter la côte Ouest. Une autre catastrophe pour la stabilité des sols !
En se desséchant, la terre se rétracte et des glissements de terrains ou des chutes de pierres sont envisageables.
 
Le pire n’est pas certain ! Trois modèles sont proposés par les ordinateurs chargés d’analyser les données. Trois scénarios sont encore possibles. Ils dépendent de quelques dixièmes de degrés…

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