Richard Joseph, 58 ans, comparaît pour le meurtre de Ludovic Baguerette, 24 ans. Il comparait pour homicide volontaire. Dans la nuit du 27 au 28 juillet 2012, il avait donné un coup de couteau mortel à son beau-fils. Un meurtre sur fond d’alcool…
Pendant deux jours les jurés de la cour d’assises de La Réunion vont écouter Richard Joseph. Ce Saint-Marien, aujourd’hui âgé de 58 ans, est accusé de l’homicide volontaire de son beau-fils.
Dans la nuit du 27 au 28 Juillet 2012, les deux hommes ont déjà beaucoup bu. Il n’est pas encore minuit, la future victime renverse la bière de son bourreau. Cette maladresse déclenche la fureur de Richard Joseph.
Pour se venger, il décide, dans un premier temps, d’abandonner son beau-fils sur le Barachois.
De retour à Sainte-Marie, l’alcool aidant, sa colère croît. L’accusé attend Ludovic Baguerette de pied ferme, son canif en poche.
Le canif planté dans le thorax
Le face à face devenu inévitable tourne à l’affrontement. Le « râlé-poussé » cesse quand la victime tombe, sur le sol, un couteau planté dans le thorax.
Cette fois encore, les faits sont simples et reconnus. L’alcool n’est pas une circonstance atténuante mais une circonstance aggravante.
L’accusé encourt, selon la législation, la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté. Son attitude à la barre, sa prise de conscience des faits et de son geste, et la plaidoirie de son avocat seront déterminantes. Le verdict sera rendu ce vendredi…
Dans la nuit du 27 au 28 Juillet 2012, les deux hommes ont déjà beaucoup bu. Il n’est pas encore minuit, la future victime renverse la bière de son bourreau. Cette maladresse déclenche la fureur de Richard Joseph.
Pour se venger, il décide, dans un premier temps, d’abandonner son beau-fils sur le Barachois.
De retour à Sainte-Marie, l’alcool aidant, sa colère croît. L’accusé attend Ludovic Baguerette de pied ferme, son canif en poche.
Le canif planté dans le thorax
Le face à face devenu inévitable tourne à l’affrontement. Le « râlé-poussé » cesse quand la victime tombe, sur le sol, un couteau planté dans le thorax.
Cette fois encore, les faits sont simples et reconnus. L’alcool n’est pas une circonstance atténuante mais une circonstance aggravante.
L’accusé encourt, selon la législation, la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté. Son attitude à la barre, sa prise de conscience des faits et de son geste, et la plaidoirie de son avocat seront déterminantes. Le verdict sera rendu ce vendredi…