Une tonne de mangues ont été jetées au sol par les rafales des vents associées à la dépression qui a touché La Réunion le soir du réveillon. En quelques heures, Jean-Fred Edmond, arboriculteur saint-paulois, a vu son verger tomber. Plus d’une tonne de mangues ont été balayées…
Les rafales de vent du réveillon de la saint Sylvestre ont été fatales au verger de Jean-Fred Edmond. Le Saint-Paulois possède des dizaines de manguiers dans le secteur de la Grande-Fontaine. Le 2 Janvier 2016, quand il a poussé la porte de son exploitation, il appréhendait de découvrir un triste spectacle. Malheureusement, comme il le pressentait des centaines de mangues jonchées le sol, au moins une tonne de fruits…
Très peu de mangues étaient mûres
Des Josés, des Augustes, des Greffes, des variétés recherchées, délicieuses et qui allaient être cueillies dans les prochaines semaines.
Désormais, l’heure est au sauvetage de ce qui peut l’être. Jean-Fred Edmond va se dépêcher avec ses employés de ramasser le maximum des fruits tombés pour éviter qu’ils soient la proie des insectes.
Les mangues consommables partiront sur les marchés ou vers les entreprises agroalimentaires qui fabriquent des confitures ou des sorbets.
Les piments ont souffert
Cependant, les dégâts sont considérables. 90% des fruits tombés n’étaient pas encore mûrs. Ils ne sont pas récupérables, ni transformables. Ils partiront directement dans les déchets verts.
Les petits pieds de piments z’oiseaux de Jean-Fred Edmond ont également beaucoup soufferts. La production de l’année 2016 est réduite à sa portion congrue. Le revenu d’appoint du producteur de mangues a disparu. L’année 2016, qui commence, s’annonce particulièrement longue…
Reportage : Jean-Régis Ramsamy et Francis Bourgouin
Très peu de mangues étaient mûres
Des Josés, des Augustes, des Greffes, des variétés recherchées, délicieuses et qui allaient être cueillies dans les prochaines semaines.
Désormais, l’heure est au sauvetage de ce qui peut l’être. Jean-Fred Edmond va se dépêcher avec ses employés de ramasser le maximum des fruits tombés pour éviter qu’ils soient la proie des insectes.
Les mangues consommables partiront sur les marchés ou vers les entreprises agroalimentaires qui fabriquent des confitures ou des sorbets.
Les piments ont souffert
Cependant, les dégâts sont considérables. 90% des fruits tombés n’étaient pas encore mûrs. Ils ne sont pas récupérables, ni transformables. Ils partiront directement dans les déchets verts.
Les petits pieds de piments z’oiseaux de Jean-Fred Edmond ont également beaucoup soufferts. La production de l’année 2016 est réduite à sa portion congrue. Le revenu d’appoint du producteur de mangues a disparu. L’année 2016, qui commence, s’annonce particulièrement longue…
Reportage : Jean-Régis Ramsamy et Francis Bourgouin