2010 et 2011, Patrice Nirlo, sapeurs-pompiers de La Réunion, allume des feux au Maïdo. Deux incendies criminels qui vont ravager des milliers d’hectares de forêt de tamarins des hauts. Quatre ans plus tard, le pompier pyromane est jugé par la cour d’assises de La Réunion.
Comment oublier, les flammes qui passent d’arbre en arbre, hautes de 25, 30 mètres, attisées par les alizés. Des semaines et des semaines de lutte (Ndlr : d’Octobre à fin novembre 2010 et d’Octobre 2011 à Janvier 2012) pour les sapeurs-pompiers de La Réunion qui reçoivent les renforts des spécialistes des feux de forêt de la sécurité civile et du Dash 8. Le bombardier d’eau qui stationnait encore dans l’île en 2015 pour prévenir tout départ de feu dans les zones boisées, l’une des conséquences de ces incendies criminels...
Un préjudice inchiffrable
Autant dire que l’entrée dans le box des accusés de Patrice Nirlo, ex-caporal en chef des sapeurs-pompiers est très attendue. Le pyromane « présumé » âgé de 47 ans est poursuivi pour 5 incendies volontaires ayant entraîné des dommages irréversibles à l’environnement (Ndlr : un pyromane démasqué après trois ans d'enquête). Pour circonscrire ces feux de forêts des moyens humains et matériels colossaux ont été nécessaires. Quatre ans après l’extinction des dernières braises, les plaies sont béantes.
L’image des sapeurs-pompiers réunionnais a été écornée pour longtemps.
Au moins 20 ans de travail
Les efforts des agents de l’Office National des Forêts s’inscrivent sur le long terme. Quotidiennement, ils coupent, replantent et luttent contre les espèces invasives qui veulent profiter de l’espace laissé libre. Les commerçants, les agriculteurs du secteur ont également souffert de ces incendies gigantesques. Sans parler de tous les Réunionnais qui ont découvert stupéfaits, le « nouveau » Maïdo. Les restaurants de Petite-France et du Maïdo étaient déserts pendant des mois.
Chiffrer le préjudice lié à ces incendies criminels est impossible. L’accusé, Patrice Nirlo ne pourra jamais dédommager toutes ses victimes.
Un bon père de famille, un bon collègue
Des experts psychiatres ont longuement examiné, l’ancien caporal-chef pour comprendre s’il était accessible à une sanction pénale. Ils ont répondu oui ! Le père de famille, reconnu et apprécié de tous, a agi en toute conscience. Il prenait du plaisir en allumant les incendies…
Ce procès d’un incendiaire devant une cour d’assises sera une première.
L’article 322-6 du code de procédure pénale date de 2004. Face à l’ampleur des feux de forêts qui avaient ravagé le Sud de la France à cette période, les législateurs avaient estimé nécessaire de renforcer l’arsenal répressif. Depuis douze ans, les magistrats ont donc la possibilité de renvoyer les incendiaires volontaires devant la juridiction populaire.
Un procès hors norme… Il encourt 15 ans de réclusion criminelle.
Un préjudice inchiffrable
Autant dire que l’entrée dans le box des accusés de Patrice Nirlo, ex-caporal en chef des sapeurs-pompiers est très attendue. Le pyromane « présumé » âgé de 47 ans est poursuivi pour 5 incendies volontaires ayant entraîné des dommages irréversibles à l’environnement (Ndlr : un pyromane démasqué après trois ans d'enquête). Pour circonscrire ces feux de forêts des moyens humains et matériels colossaux ont été nécessaires. Quatre ans après l’extinction des dernières braises, les plaies sont béantes.
L’image des sapeurs-pompiers réunionnais a été écornée pour longtemps.
Au moins 20 ans de travail
Les efforts des agents de l’Office National des Forêts s’inscrivent sur le long terme. Quotidiennement, ils coupent, replantent et luttent contre les espèces invasives qui veulent profiter de l’espace laissé libre. Les commerçants, les agriculteurs du secteur ont également souffert de ces incendies gigantesques. Sans parler de tous les Réunionnais qui ont découvert stupéfaits, le « nouveau » Maïdo. Les restaurants de Petite-France et du Maïdo étaient déserts pendant des mois.
Chiffrer le préjudice lié à ces incendies criminels est impossible. L’accusé, Patrice Nirlo ne pourra jamais dédommager toutes ses victimes.
Un bon père de famille, un bon collègue
Des experts psychiatres ont longuement examiné, l’ancien caporal-chef pour comprendre s’il était accessible à une sanction pénale. Ils ont répondu oui ! Le père de famille, reconnu et apprécié de tous, a agi en toute conscience. Il prenait du plaisir en allumant les incendies…
Ce procès d’un incendiaire devant une cour d’assises sera une première.
L’article 322-6 du code de procédure pénale date de 2004. Face à l’ampleur des feux de forêts qui avaient ravagé le Sud de la France à cette période, les législateurs avaient estimé nécessaire de renforcer l’arsenal répressif. Depuis douze ans, les magistrats ont donc la possibilité de renvoyer les incendiaires volontaires devant la juridiction populaire.
Un procès hors norme… Il encourt 15 ans de réclusion criminelle.