Au deuxième jour de son procès en appel d’Anthony Draoui, meurtrier de Marie-Jeanne Meyer en 2011, a parlé pour la première fois à la famille : « Mon avocat m'a demandé de présenter des excuses, mais ça ne veut rien dire des excuses »… « Je demande pardon à Marie-Jeanne, à Dieu »
Pendant quelques minutes, le temps s’est arrêté dans la salle d’audience de la cour d’assises de Nîmes. Au deuxième jour de son procès en appel, Anthony Draoui, meurtrier de Marie-Jeanne Meyer s’est adressé à la famille de la jeune réunionnaise.
« Ce que je voulais dire, c’est que je comprends votre douleur, je comprends la haine que vous avez pour moi. Mon avocat m’a dit de vous présenter des excuses, mais ça ne veut rien dire des excuses. Vous avez dit je suis un monstre »…Anthony Draoui stoppe son monologue note Nathalie Rodrigues pour France-Bleu Drôme-Ardèche. Il faut une question de la présidente du tribunal pour qu’il poursuive : « Je ne suis pas une bête, je ne suis pas un animal. J’ai envie de vous parler de Marie-Jeanne aujourd’hui, pas de vous balancer des excuses »… « Tous les jours, je demande pardon à Marie-Jeanne, à Dieu, à cette famille que j’ai brisée…Tous les jours »… « Je veux devenir une bonne personne et faire le bien autours de moi. Je veux qu’on m’aide à changer. Si j’arrivais à devenir la moitié d’un homme comme vous M. Meyer, j’aurais réussi ma vie, j’aurais payé pour mes fautes »…
Une vraie prise de conscience ou une fausse empathie ?
Cette prise de parole, la famille Meyer l’attendait depuis quatre ans. Certes, il n’a pas présenté ses excuses et son discours était centré sur lui mais, pour la première fois, il a fait preuve d’empathie et de sincérité.
Plus tôt dans la journée, Anthony Draoui s’était également épanché sur sa jeunesse, ses relations compliquées avec une mère alcoolique et droguée. Son souhait à 16 ans de devenir légionnaire. Les foyers, la vie dans la rue en revanche, il reste muet baisse la tête et regarde ses chaussures quand l’avocat de la partie-civile lui demande de parler des autres femmes qu’il a agressé avant de tuer Marie-Jeanne…
La prise de parole d’Anthony Draoui sera-t-elle jugée sincère par les jurés de la cour d’assises ? Une question légitime, lors du premier procès, le Meurtrier de Marie-Jeanne Meyer avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. En appel, l’avocat général a annoncé dès le premier jour qu’il a l’intention de requérir la perpétuité.
Le verdict est attendu en fin de journée…
« Ce que je voulais dire, c’est que je comprends votre douleur, je comprends la haine que vous avez pour moi. Mon avocat m’a dit de vous présenter des excuses, mais ça ne veut rien dire des excuses. Vous avez dit je suis un monstre »…Anthony Draoui stoppe son monologue note Nathalie Rodrigues pour France-Bleu Drôme-Ardèche. Il faut une question de la présidente du tribunal pour qu’il poursuive : « Je ne suis pas une bête, je ne suis pas un animal. J’ai envie de vous parler de Marie-Jeanne aujourd’hui, pas de vous balancer des excuses »… « Tous les jours, je demande pardon à Marie-Jeanne, à Dieu, à cette famille que j’ai brisée…Tous les jours »… « Je veux devenir une bonne personne et faire le bien autours de moi. Je veux qu’on m’aide à changer. Si j’arrivais à devenir la moitié d’un homme comme vous M. Meyer, j’aurais réussi ma vie, j’aurais payé pour mes fautes »…
Une vraie prise de conscience ou une fausse empathie ?
Cette prise de parole, la famille Meyer l’attendait depuis quatre ans. Certes, il n’a pas présenté ses excuses et son discours était centré sur lui mais, pour la première fois, il a fait preuve d’empathie et de sincérité.
Plus tôt dans la journée, Anthony Draoui s’était également épanché sur sa jeunesse, ses relations compliquées avec une mère alcoolique et droguée. Son souhait à 16 ans de devenir légionnaire. Les foyers, la vie dans la rue en revanche, il reste muet baisse la tête et regarde ses chaussures quand l’avocat de la partie-civile lui demande de parler des autres femmes qu’il a agressé avant de tuer Marie-Jeanne…
La prise de parole d’Anthony Draoui sera-t-elle jugée sincère par les jurés de la cour d’assises ? Une question légitime, lors du premier procès, le Meurtrier de Marie-Jeanne Meyer avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. En appel, l’avocat général a annoncé dès le premier jour qu’il a l’intention de requérir la perpétuité.
Le verdict est attendu en fin de journée…