Sarda Garriga est mort et a été enterré à Mesnil-sur-l’Estrée en 1877. L’histoire du « libérateur » des esclaves de La Réunion est enfin associée à sa sépulture. Des panneaux racontent la vie extraordinaire de ce fils de berger des Pyrénées-Orientales.
Le 20 Décembre 1848 restera à jamais associé au nom de Sarda-Garriga. Ce jour là, le représentant de la république française libérait les 63 000 esclaves que l’on comptait sur le sol de La Réunion.
Naît en 1808 dans les Pyrénées-Orientales, ce fils de berger baptisé Joseph-Napoléon Sarda-Garriga s’engage pour la défense des droits de l’homme dès l’âge de 20 ans.
En 1848, receveur des finances, Sarda-Garriga est désigné par le gouvernement de la seconde république française pour se rendre sur l’île de La Réunion afin de libérer les esclaves.
21 coups de canon
L’annonce historique de « papa Sarda » fut saluée par 21 coups de canon tirés sur le Barrachois précise sur son blog Jean-claude Legros.
En 1849, il est révoqué par Louis Napoléon Bonaparte. En 1852, il prend de nouvelles fonctions en Guyane. De retour en France un plus tard, il s’installe dans l’Eure à Mesnil-sur-l’Estrée en 1863 en faisant l’acquisition du prieuré d’Heudreville. C’est là, loin de ses montagnes d’origine, qu’il meurt en 1877 à l’âge de 69 ans complètement ruiné.
Un grand humaniste du 19e siècle
Si le nom de Sarda-Garriga est connu de tous les réunionnais, en revanche son histoire personnelle est longtemps restée un mystère. Sa vie, sa mort, comme Mesnil-sur-l’Estrée sont sortis de l’ombre via les réseaux sociaux. Au début de ce mois de Février 2016 des panneaux explicatifs ont été implantés dans le cimétière de la commune Normande révèle sur son site le journal paris-normandie. Bernard Duplat, président de l’association de sauvegarde du patrimoine meslinois précise : « Depuis longtemps, les visiteurs voulaient en savoir plus ».
C’est désormais chose faite, des panneaux retracent l’histoire de ce grand humaniste du XIXe siècle.
Document : voici la déclaration de Sarda Garriga faite aux travailleurs le 20 décembre 1848
Naît en 1808 dans les Pyrénées-Orientales, ce fils de berger baptisé Joseph-Napoléon Sarda-Garriga s’engage pour la défense des droits de l’homme dès l’âge de 20 ans.
En 1848, receveur des finances, Sarda-Garriga est désigné par le gouvernement de la seconde république française pour se rendre sur l’île de La Réunion afin de libérer les esclaves.
21 coups de canon
L’annonce historique de « papa Sarda » fut saluée par 21 coups de canon tirés sur le Barrachois précise sur son blog Jean-claude Legros.
En 1849, il est révoqué par Louis Napoléon Bonaparte. En 1852, il prend de nouvelles fonctions en Guyane. De retour en France un plus tard, il s’installe dans l’Eure à Mesnil-sur-l’Estrée en 1863 en faisant l’acquisition du prieuré d’Heudreville. C’est là, loin de ses montagnes d’origine, qu’il meurt en 1877 à l’âge de 69 ans complètement ruiné.
Un grand humaniste du 19e siècle
Si le nom de Sarda-Garriga est connu de tous les réunionnais, en revanche son histoire personnelle est longtemps restée un mystère. Sa vie, sa mort, comme Mesnil-sur-l’Estrée sont sortis de l’ombre via les réseaux sociaux. Au début de ce mois de Février 2016 des panneaux explicatifs ont été implantés dans le cimétière de la commune Normande révèle sur son site le journal paris-normandie. Bernard Duplat, président de l’association de sauvegarde du patrimoine meslinois précise : « Depuis longtemps, les visiteurs voulaient en savoir plus ».
C’est désormais chose faite, des panneaux retracent l’histoire de ce grand humaniste du XIXe siècle.
Document : voici la déclaration de Sarda Garriga faite aux travailleurs le 20 décembre 1848