Comme demandé par l’avocat général, Anésie Derose a été reconnue coupable du meurtre de son concubin et condamnée à 15 ans de réclusion criminelle. Le 19 juin 2013, vers 23 heures, elle avait porté 7 coups de couteau à Patrick Kichenin-Moutalou.
Anésie Derose, mère de 4 enfants âgée de 41 ans, était arrivée libre, ce mercredi 24 Février 2016, pour son procès devant les assises de La Réunion. Après deux jours d’audience, elle a quitté la cour d’appel menottée et condamnée à 15 années de réclusion criminelle.
Les jurés ont suivi à la lettre les réquisitions du parquet. Pour l’avocat général, la culpabilité de l’accusée ne fait aucun doute.
Les images des caméras de surveillance de la station-service de Sainte-Marie, où s’est nouée la tragédie, parlent d’elles même. Ses avocats ont tenté de plaider la légitime défense en s’appuyant sur le certificat médical délivré, le lendemain, par un médecin, mais le film de 4 minutes a suffi à convaincre le jury.
7 coups de couteau dont deux mortels
L’autre point noir de ce dossier, pour la mère de famille, est le nombre de coups de couteau. Le médecin légiste a relevé, 7 blessures dont deux mortelles, directement imputables à l’arme du crime…Rendant la version de la prévenue inaudible et compliquant sérieusement la tâche de ses conseils. D’ailleurs dès le premier jour d’audience, la partie civile, comme le président du tribunal ont demandé à Anésie Derose pourquoi, quand elle sort de la voiture, elle ne prend pas la fuite. Pire, elle revient, dans l’habitacle de la Peugeot 206 et frappe à nouveau la victime, alors que Patrick Kichenin-Moutalou n’a pas esquissé le moindre geste.
Les avocats de la défense feront appel
La prévenue, mère de quatre enfants était une femme battue lors de son premier mariage, un passé chargé qui aurait dû émouvoir les jurés. Deux jours ont suffi à effacer l’image de la victime potentielle. Un à un les proches et les amis de Patrick Kichenin-Moutalou se sont succédés à la barre pour livrer le portrait d’un homme discret, effacé, réservé, timide et sobre avant de se mettre en ménage avec l’accusée. Les connaissances du couple comme les simples voisins diront qu’Anésie Derose était une maitresse femme. Dans le couple c’est elle qui commandait, rendant sa version de femme battue par son concubin, peu crédible.
Les avocats d’Anésie Derose ont signalé, dès la fin du procès, leur intention de faire appel de ce jugement. Un nouveau procès devrait donc avoir lieu d’ici quelques mois…
En images avec Nathalie Rougeau et Alexandra Pech
Les jurés ont suivi à la lettre les réquisitions du parquet. Pour l’avocat général, la culpabilité de l’accusée ne fait aucun doute.
Les images des caméras de surveillance de la station-service de Sainte-Marie, où s’est nouée la tragédie, parlent d’elles même. Ses avocats ont tenté de plaider la légitime défense en s’appuyant sur le certificat médical délivré, le lendemain, par un médecin, mais le film de 4 minutes a suffi à convaincre le jury.
7 coups de couteau dont deux mortels
L’autre point noir de ce dossier, pour la mère de famille, est le nombre de coups de couteau. Le médecin légiste a relevé, 7 blessures dont deux mortelles, directement imputables à l’arme du crime…Rendant la version de la prévenue inaudible et compliquant sérieusement la tâche de ses conseils. D’ailleurs dès le premier jour d’audience, la partie civile, comme le président du tribunal ont demandé à Anésie Derose pourquoi, quand elle sort de la voiture, elle ne prend pas la fuite. Pire, elle revient, dans l’habitacle de la Peugeot 206 et frappe à nouveau la victime, alors que Patrick Kichenin-Moutalou n’a pas esquissé le moindre geste.
Les avocats de la défense feront appel
La prévenue, mère de quatre enfants était une femme battue lors de son premier mariage, un passé chargé qui aurait dû émouvoir les jurés. Deux jours ont suffi à effacer l’image de la victime potentielle. Un à un les proches et les amis de Patrick Kichenin-Moutalou se sont succédés à la barre pour livrer le portrait d’un homme discret, effacé, réservé, timide et sobre avant de se mettre en ménage avec l’accusée. Les connaissances du couple comme les simples voisins diront qu’Anésie Derose était une maitresse femme. Dans le couple c’est elle qui commandait, rendant sa version de femme battue par son concubin, peu crédible.
Les avocats d’Anésie Derose ont signalé, dès la fin du procès, leur intention de faire appel de ce jugement. Un nouveau procès devrait donc avoir lieu d’ici quelques mois…
En images avec Nathalie Rougeau et Alexandra Pech