Lumière rouge pour un secteur dans le rouge. Toute la semaine, les professionnels du spectacle et de l’événementiel ont mené l’opération " Alerte rouge " pour interpeller les autorités et le public sur la crise que traverse le secteur. Un secteur à l’arrêt, et sans perspective.
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Toute la semaine, les professionnels de l’événementiel et du spectacle se sont mobilisés pour alerter sur la situation critique des métiers de l’ombre de l’événementiel et du spectacle. Durant 5 jours, ils ont menés l’opération " Alerte rouge " pour interpeller le gouvernement sur le danger économique et social de ces professions.
Une opération lancée le 14 septembre à l’initiative du Synpase, le syndicat des prestataires de services de l’audiovisuel scénique et événementiel. Accompagné d’autres acteurs du secteur, il veut obtenir la mise en place d’un plan de soutien spécifique aux TPE/PME de l’événementiel et du spectacle.
Sonorisation, éclairage, vidéo, structures, décors ou encore régie, les prestataires techniques font face à l’effondrement de leur chiffre d’affaire de 80% en moyenne en 2020, selon le syndicat. Plus de 800 personnes risquent de perdre leur emploi.
Un protocole sanitaire a bien été élaboré et présenté par les syndicats et des organismes de santé, au niveau national. Un protocole validé, mais qui pourtant ne peut être appliqué pour le moment. Dernièrement, les règles ont même été renforcées, sans discussion.
Pour le représentant syndical, la solution passe par une concertation avec les autorités. Après avoir tenté d’être vus, ils tenteront d’être entendus. Selon Ian Hendersen, les professionnels du secteur sont prêts à passer à d’autres formes d’actions.
Ainsi, les salles de spectacle, salle des fêtes ou autres lieux du genre se trouvent désormais dans l’obligation d’accueillir un public assis, et de diminuer la jauge maximale d’accueil du public. La danse est également interdite.
Malgré tout, les salles de spectacle parviennent à relancer l’activité de façon restreinte, en respectant des conditions très strictes.
Reportage de Marie-Ange Frassati et Philippe Hoareau.
L’incertitude plane cependant pour d’autres événements, comme le Sakifo. D'une manière plus générale, de nombreux professionnels du spectacle et de l'événementiel n’ont en revanche toujours pas repris leur activité.
Une nouvelle association, l’Union de l’événementiel à La Réunion, vient de voir le jour dans le département. L’UNEV tente d’obtenir un rendez-vous avec le préfet de La Réunion, mais malgré plusieurs demandes, il n’a toujours pas eu lieu, explique une représentante Chloé Merelle Mayssonnier.
L’objectif : rouvrir les pistes de danse en respectant les gestes barrières. A La Réunion, près de 400 entreprises travaillent dans l’événementiel.
Une opération lancée le 14 septembre à l’initiative du Synpase, le syndicat des prestataires de services de l’audiovisuel scénique et événementiel. Accompagné d’autres acteurs du secteur, il veut obtenir la mise en place d’un plan de soutien spécifique aux TPE/PME de l’événementiel et du spectacle.
Sonorisation, éclairage, vidéo, structures, décors ou encore régie, les prestataires techniques font face à l’effondrement de leur chiffre d’affaire de 80% en moyenne en 2020, selon le syndicat. Plus de 800 personnes risquent de perdre leur emploi.
Les salles de spectacle dans le rouge
La " caravane rouge " de La Réunion s’est déplacée tout au long de la semaine à travers l’île. Après le Kabardock, Les Bambous, le Bisik, Le Kerveguen et d’autres lieux de culture, c’est au tour de Saint-Denis, avec notamment les locaux des Electropicales, le Théâtre Champ Fleuri, la Cité des Arts, puis le Grand Marché, de s’illuminer de rouge ce vendredi 18 septembre au soir. Dès la tombée de la nuit, les façades des bâtiments se draperont d’un halo rouge.Etre vus, mais surtout être entendus
Malgré la mobilisation, les syndicats du secteur n’ont toujours pas obtenu de rendez-vous auprès de la Région, des chambres consulaires ou encore de la préfecture. Après 6 mois d’arrêt de travail, les Prêts Garanti par l’Etat arrivent au bout, les banques ne sont pas prêtes à aller plus loin, explique Ian Hendersen, représentant du Synpase à La Réunion. Pour lui, un plan de soutien doit être mis en place, au même titre que d’autres secteurs. Un plan de soutien, mais aussi un plan de relance pour redémarrer l’activité.Un protocole sanitaire a bien été élaboré et présenté par les syndicats et des organismes de santé, au niveau national. Un protocole validé, mais qui pourtant ne peut être appliqué pour le moment. Dernièrement, les règles ont même été renforcées, sans discussion.
Pour le représentant syndical, la solution passe par une concertation avec les autorités. Après avoir tenté d’être vus, ils tenteront d’être entendus. Selon Ian Hendersen, les professionnels du secteur sont prêts à passer à d’autres formes d’actions.
Renforcement des protocoles dans les établissements recevant du public
Vendredi dernier, le 11 septembre, le préfet de La Réunion annonçait 6 mesures de riposte au passage du département en zone rouge. Des mesures parmi lesquelles le renforcement des protocoles dans les établissements recevant du public.Ainsi, les salles de spectacle, salle des fêtes ou autres lieux du genre se trouvent désormais dans l’obligation d’accueillir un public assis, et de diminuer la jauge maximale d’accueil du public. La danse est également interdite.
Malgré tout, les salles de spectacle parviennent à relancer l’activité de façon restreinte, en respectant des conditions très strictes.
Reportage de Marie-Ange Frassati et Philippe Hoareau.
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L’incertitude plane cependant pour d’autres événements, comme le Sakifo. D'une manière plus générale, de nombreux professionnels du spectacle et de l'événementiel n’ont en revanche toujours pas repris leur activité.
L’animation d’événement au bord du gouffre
Outre le spectacle, les professionnels de l’événementiel et de l’animation sont eux aussi dans le rouge. Depuis le début de la crise Covid, plus de fêtes. Malgré le déconfinement, les restrictions restent importantes. Avec l'interdiction de danser, les mariages sont bien souvent annulés.Une nouvelle association, l’Union de l’événementiel à La Réunion, vient de voir le jour dans le département. L’UNEV tente d’obtenir un rendez-vous avec le préfet de La Réunion, mais malgré plusieurs demandes, il n’a toujours pas eu lieu, explique une représentante Chloé Merelle Mayssonnier.
L’objectif : rouvrir les pistes de danse en respectant les gestes barrières. A La Réunion, près de 400 entreprises travaillent dans l’événementiel.