Accident sur la route des Plaines à Saint-Benoît : trois blessés à déplorer

Trois blessés sont à déplorer dans un accident survenu sur la RN3 route des Plaines, à Saint-Benoît en ce samedi après-midi.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

Trois blessés légers

Deux véhicules sont impliqués dans ce choc frontal. Alors qu'il descendait les rampes des Plaines, un jeune automobiliste de 22 ans est entré en collision avec un véhicule léger, sens montant, dans lequel se trouvait un couple de 79 et 80 ans. Les trois victimes ont été prises en charge par le SMUR.

L'accident a eu lieu précisément "au niveau de l'Echo, sur la courbe, située juste avant la grande pente de la route des Plaines", souligne le lieutenant Jean-Bernard Dena, chef de groupe du SDIS dans l'Est.

Dans le secteur, la circulation est à présent rétablie, informe la Direction Régionale des Routes (DRR) dans un communiqué. 

La route des Plaines : "une zone accidentogène"

Cet accident a engendré à peu près 3 km d'embouteillages dans le sens montant. Il survient dans "une zone accidentogène, notamment en cas de pluie", rappelle Jean-Eric Robert, sapeur-pompier à la Plaine-des-Palmistes, qui appelle les automobilistes à la prudence.

Ça fait au moins trois semaines qu'on n'a pas eu de pluie à la Plaine-des-Palmistes. Avec le cumul des voitures qui passent et qui perdent un peu d'huile et un peu de gasoil, tout ça, ça s'accumule et la moindre petite pluie qui tombe sur cette route, ça fait comme une savonnette et ça glisse.

Jean-Eric Robert, sapeur-pompier à la Plaine-des-Palmistes

De forts moyens mobilisés

De forts moyens ont été mobilisés. "Sur cet accident, on a déployé un véhicule de secours routier, un véhicule incendie, le chef de groupe des pompiers, les forces de l'ordre et le SAMU", précise Jean-Eric Robert.

On ne le dit jamais assez, il faut lever le pied, il faut rouler doucement.

Jean-Eric Robert, sapeur-pompier à la Plaine des Palmistes

"Plus d'une heure d'embouteillages"

Sur place, les automobilistes coincés dans les bouchons n'en peuvent plus. La fatigue se fait ressentir. "On était là depuis le début de l'accident, ça doit faire un bon 45 minutes, voire même plus d'une heure", réagit un homme, debout devant son véhicule.

"Là, ça fait plus d'une heure qu'on attend. C'est long, mais on n'a pas le choix, on patiente. Ce sont, malheureusement, des choses de la vie, lance une dame. On a quand même eu de la chance, à une minute près, ça aurait pu être nous dans cet accident. Par chance, on a fait une pause un peu plus bas". 

De leur côté, les sapeurs-pompiers appellent à la prudence dans le secteur, notamment en cas d'épisodes pluvieux.