Mauvaise météo, imprudence, mauvaise condition physique, absence de préparation, mauvais équipement… Les raisons des accidents en montagne peuvent être nombreuses.
Des accidents "évitables"
Ces dernières semaines, les militaires du Peloton de Gendarmerie de Haute montagne (PGHM) constatent une recrudescence inquiétante des accidents dans les sentiers de La Réunion. Ils appellent à la prudence.
Selon eux, ces accidents sont "évitables", ils font donc de la prévention alors que les vacances scolaires ne font que commencer dans l’île.
Ça implique du temps, du personnel, de l’engagement. On a moyen d’éviter les accidents en faisant un peu de prévention et en conseillant les gens sur certains itinéraires.
Major Frédéric Amardeil, commandant adjoint du PGHM
Préparer sa sortie et son matériel
Les militaires du PGHM rappellent recommandations. Il faut d’abord préparer sa sortie (distance, dénivelé, difficultés, horaires, qualités des sentiers), puis son matériel (chaussures, bâtons, sac à dos, batterie de téléphone, application de localisation).
Ils recommandent de partir tôt pour rentrer tôt, mais aussi prévoir tous types d’équipements selon le temps (pharmacie, crème solaire, vêtement pluie -froid, alimentation, eau, frontale).
Scruter la météo
Il faut aussi et surtout se renseigner sur le temps. La "météo passée permet d’anticiper l’état des sentiers et celle à venir de déterminer ses barrières horaires", rapelle le PGHM dans un communiqué.
Les dangers, ce sont les gens qui se renseignent peu, voire pas du tout, sur les conditions météo. Ils se retrouvent vite coincés sur des sentiers boueux et non-praticables. Donc, on va les chercher la nuit tombée.
Major Frédéric Amardeil, commandant adjoint du PGHM
Il faut aussi tenir compte de la rapide évolution du temps dans l’île (froid, pluie, montée des eaux), et ne pas hésiter à renoncer ou faire demi-tour si besoin.
Rester sur sentiers balisés et ouverts
Il faut toujours rester en groupe, ne jamais se séparer et attendre l’autre sont des règles à suivre. “Le danger, par exemple, c’est un groupe qui se sépare.On en a eu un il y a deux jours, on était à Grand Bassin. Les parents étaient déjà arrivés à la voiture et les adolescents étaient perdus dans le sentier, explique le major Frédéric Amardeil. D’autant plus qu’ils n’avaient pas de téléphone portable. C’est compliqué dans ce cas-là”.
Enfin, il faut rester sur sentiers balisés et ouverts. Le site internet de l’ONFréférence tous les sentiers accessibles.
Les numéros d’alerte sont les 112 ou 02 62 93 09 30 (renseignement montagne PGHM)