La Ligue des droits de l'Homme, le ministère de la Défense nationale et les Nations unies s'inquiètent de la prolifération des armes à feu à Madagascar. Aux Comores, c'est cette fois, le chef d'État-major adjoint qui a été arrêté. Les Maldives dans le viseur de Reporters sans frontières.
"L'heure est grave. La situation est hors de contrôle," a déclaré le rapporteur de la Commission nationale des droits de l'homme concernant la prolifération des armes à feu à Madagascar. Malgré les centaines d'armes saisies tous les ans par les forces de l'ordre, les Kalachnikov, les pistolets-mitrailleurs, les armes de poing, sans oublier les armes de guerre qui sont toujours plus nombreuses. Cette augmentation constante est incontrôlable participe à l'insécurité et expliquent facilement la multiplication les attaques à main armée, les enlèvements et les meurtres écrit lexpressmada.com.
Une opération, "Déposez vos armes"
Pour parachever le tableau, les responsables évoquent l'augmentation des casses d'armurerie des casernes de l'armée. Pour essayer d'enrayer le phénomène, le ministère de la Défense met en place une opération sensiblement identique à celle que l'on connaît à La Réunion depuis deux ans, "Déposez les armes !". Les citoyens vont avoir un mois pour se rendre chez les forces de l'ordre pour régulariser leur situation. Au-delà de ce délai, l'amnistie aura vécu.
Comores : le chef d'État-major adjoint aux arrêts depuis lundi
La liste, des présumés complotistes à l'origine d'un éventuel coup d'Etat, s'allonge. Depuis lundi, le colonel Ibrahim Salim, chef d'État-major adjoint est en détention provisoire à Moroni. Il est suspecté de tentative de coup d'Etat et complot contre la sûreté de l'Etat. Il sera jugé par la Cour de sûreté de l'Etat. Il encourt la peine capitale écrit la gazettedescomores.com.
Maldives : une télévision privée condamnée pour diffamation
L'élection présidentielle approchant, les dirigeants de l'archipel des Maldives n'hésitent plus à combattre l'opposition au grand jour et par tous les moyens.
La chaîne de télévision privée Raajje TV vient d'être condamné à une amende de 2 millions de rufiyaas (129 807 USD) pour avoir relayé les propos d'un député de l'opposition qui tenait un meeting. Les autorités des Maldives s'appuient sur la loi anti-diffamation de 2016. Reporters sans frontières dénonce cette sanction qui s'apparente à un "harcèlement financier". RSF, note newkerala.com, qui rappelle dans son communiqué les disparitions d'un journaliste et d'un caricaturiste opposés au président, sans oublier la multiplication des atteintes à la liberté de la presse du président Yameen Rasheed.
Une opération, "Déposez vos armes"
Pour parachever le tableau, les responsables évoquent l'augmentation des casses d'armurerie des casernes de l'armée. Pour essayer d'enrayer le phénomène, le ministère de la Défense met en place une opération sensiblement identique à celle que l'on connaît à La Réunion depuis deux ans, "Déposez les armes !". Les citoyens vont avoir un mois pour se rendre chez les forces de l'ordre pour régulariser leur situation. Au-delà de ce délai, l'amnistie aura vécu.
Comores : le chef d'État-major adjoint aux arrêts depuis lundi
La liste, des présumés complotistes à l'origine d'un éventuel coup d'Etat, s'allonge. Depuis lundi, le colonel Ibrahim Salim, chef d'État-major adjoint est en détention provisoire à Moroni. Il est suspecté de tentative de coup d'Etat et complot contre la sûreté de l'Etat. Il sera jugé par la Cour de sûreté de l'Etat. Il encourt la peine capitale écrit la gazettedescomores.com.
Maldives : une télévision privée condamnée pour diffamation
L'élection présidentielle approchant, les dirigeants de l'archipel des Maldives n'hésitent plus à combattre l'opposition au grand jour et par tous les moyens.
La chaîne de télévision privée Raajje TV vient d'être condamné à une amende de 2 millions de rufiyaas (129 807 USD) pour avoir relayé les propos d'un député de l'opposition qui tenait un meeting. Les autorités des Maldives s'appuient sur la loi anti-diffamation de 2016. Reporters sans frontières dénonce cette sanction qui s'apparente à un "harcèlement financier". RSF, note newkerala.com, qui rappelle dans son communiqué les disparitions d'un journaliste et d'un caricaturiste opposés au président, sans oublier la multiplication des atteintes à la liberté de la presse du président Yameen Rasheed.