Affaire Alicia : les pédophiles présumés du Tampon condamnés à de la prison avec sursis et des amendes

Le pédophile présumé du Tampon et son complice, piégés sur internet, ont été condamnés ce jeudi 9 juillet, à de la prison avec sursis et des amendes. L’homme au short orange fluo et son complice étaient tombés dans le filet de lanceurs d’alerte.
Deux pédophiles présumés étaient devant la justice le 2 juillet dernier. Originaires du Tampon, l’homme au short orange fluo et son complice ont été jugés pour proposition sexuelle faite à une mineure via des réseaux sociaux. 
 

Prison avec sursis et amendes

Le jugement a été rendu ce jeudi 9 juillet. L’homme au short fluo, écope de six mois de sursis et 1 000 euros d’amende. Son complice écope de quatre mois avec sursis et 1 000 euros d’amende, dont 500 avec sursis.

Le procureur avait requis un an de prison avec sursis pour les deux hommes. Il avait également demandé l'interdiction d'exercer une activité en lien avec des mineurs et l'interdiction de quitter le territoire.

Démasqués par des lanceurs d’alerte

L’affaire avait fait connaître la pratique de la traque des pédophiles sur internet. Au moyen d’un faux profil sur Facebook, deux lanceurs d’alerte avaient démasqué l’an dernier un pédophile présumé.
 

Un rendez-vous inattendu

Le dimanche 19 mai 2018, en centre-ville du Tampon, un homme vêtu d’un short orange fluo attend de rencontrer Alicia, 12 ans. A l’heure indiquée, ce n’est pas une adolescente, mais deux hommes qui se présentent. Ils ont piégé le prédateur sexuel.

Ce dernier tente d’expliquer sa présence par un rendez-vous avec un ami. Son compte Facebook a, dit-il, été piraté. Des mensonges grossiers, semble-t-il. L’homme serait bien celui qui envoie des messages pornographiques à une "gamine" de 12 ans. Des propos accompagnés de photos de son sexe.
L’individu est âgé de 65 ans, il vient de tomber dans les mailles du filet de deux lanceurs d’alerte qui ont créé le profil d’ "Alicia", dans le but de démasquer pervers et pédophiles.

Après l’interpellation de l’homme au short orange, l’enquête progresse très vite. Trois jours plus tard, un second homme est lui aussi placé en garde à vue. Ils ont tous deux été jugés le 2 juillet dernier pour proposition sexuelle faite à une mineure via des réseaux sociaux.