Au lendemain de l’irruption d’un jeune homme armé d’un couteau dans le commissariat Malartic de Saint-Denis, l’enquête ouverte pour apologie du terrorisme apporte de nouveaux éléments. Les motivations de l’agresseur semblent plus claires. Explications.
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C’est pour apologie du terrorisme et violences volontaires avec armes que le parquet a décidé hier, samedi 2 novembre, d’ouvrir une enquête. Des auditions et une perquisition ont été menées. L’homme ayant agressé une adolescente avec un couteau dans le commissariat avait prononcé les mots " allah akbar " au moment de son interpellation.
D’après l’expertise psychologique réalisée, l’homme ne présente aucune pathologie spécifique. Une perquisition a aussi été menée à son domicile du Moufia. Aucun objet en rapport avec le djihad, livres ou encore drapeau, n’a été retrouvé. Cependant, son téléphone et son ordinateur ont été saisis pour des analyses plus profondes.
Le jeune homme de 20 ans n’a pas de casier judiciaire mais est déjà connu des services de police. En début d’année, il a été mis en examen à Saint-Pierre pour escroquerie et extorsion de fonds et placé sous contrôle judiciaire. Sa garde à vue est prolongée jusqu’à demain, lundi 4 novembre. Il devrait ensuite être présenté au tribunal de Champ-Fleuri. Les qualifications de l’enquête restent pour l’heure inchangées.
A noter, l’homme ne connaissait pas l’adolescente qu’il a agressée. La jeune femme fortement choquée n’a pas été blessée, mais a bénéficié d’une prise en charge psychologique.
Faire un coup d'éclat
Des mots qui posent question quant aux motivations du jeune homme de 20 ans. Ce dimanche matin, le procureur de la République, Eric Tuffery, a apporté des précisions quant à ces motivations. Le jeune homme dit avoir voulu faire un coup d’éclat pour faire honte à son père.D’après l’expertise psychologique réalisée, l’homme ne présente aucune pathologie spécifique. Une perquisition a aussi été menée à son domicile du Moufia. Aucun objet en rapport avec le djihad, livres ou encore drapeau, n’a été retrouvé. Cependant, son téléphone et son ordinateur ont été saisis pour des analyses plus profondes.
Connu des services de police
Le jeune homme de 20 ans n’a pas de casier judiciaire mais est déjà connu des services de police. En début d’année, il a été mis en examen à Saint-Pierre pour escroquerie et extorsion de fonds et placé sous contrôle judiciaire. Sa garde à vue est prolongée jusqu’à demain, lundi 4 novembre. Il devrait ensuite être présenté au tribunal de Champ-Fleuri. Les qualifications de l’enquête restent pour l’heure inchangées.A noter, l’homme ne connaissait pas l’adolescente qu’il a agressée. La jeune femme fortement choquée n’a pas été blessée, mais a bénéficié d’une prise en charge psychologique.