L’annonce surprise faite par le président Emmanuel Macron d’accorder une aide exceptionnelle de 150 euros pour les bénéficiaires du RSA et des APL devrait concerner plus de 100 000 Réunionnais. Une mesure visant à accompagner les foyers les plus modestes dans ce contexte de crise.
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Le président Emmannuel Macron a annoncé mercredi soir que les bénéficiaires du RSA et des allocations logement auront "une aide exceptionnelle de 150 euros, plus 100 euros par enfant, pendant les 6 semaines qui viennent".
Il s’agit, a expliqué Emmanuel Macron, de soutenir "les plus précaires qui tombent dans la pauvreté" en cette période de crise sanitaire et économique. A La Réunion, cette mesure devrait concerner plus de 100 000 bénéficiaires du RSA. Une nouvelle forcément accueillie avec un certain soulagement, comme en témoignent ces Dionysiens interrogés ce jeudi par notre journaliste Rahabia Issa.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
"Une aide exceptionnelle de 150 euros, c’est bien mais pas suffisant !, réagit Audrey Belim, la porte-parole du parti socialiste réunionnais. Qu’en est-il des travailleurs pauvres ? Qu’en est-il des étudiants et des jeunes travailleurs ? Qu’en est-il des emplois précaires ? Qu’en est-il des retraités ? Eux aussi sont durement touchés par cette crise qui ne cesse de détériorer leur pouvoir d’achat et donc leurs conditions de vie".
L'interview complète de Jean-Marie Virapoullé, vice-président du Conseil départemental :
Ce coup de pouce financier de l’Etat est donc accueilli avec un certain soulagement. Mais attention, le président Macron rappelle qu’il s’agit d’une "aide exceptionnelle". "Je préfère cette aide exceptionnelle massive plutôt qu’une augmentation des minima sociaux", défend-il.
Une aide similaire avait déjà été accordée à la sortie du confinement. Une "aide exceptionnelle de solidarité" qui avait coûté de près d’un milliard d’euros et qui était destinée aux ménages les plus modestes.
Il s’agit, a expliqué Emmanuel Macron, de soutenir "les plus précaires qui tombent dans la pauvreté" en cette période de crise sanitaire et économique. A La Réunion, cette mesure devrait concerner plus de 100 000 bénéficiaires du RSA. Une nouvelle forcément accueillie avec un certain soulagement, comme en témoignent ces Dionysiens interrogés ce jeudi par notre journaliste Rahabia Issa.
Une aide qui tombe à pic
"Va rendre à nous beaucoup service, surtout nous familles réunionnaises, quand on a des enfants en bas âge ou même des plus grands encore à notre charge", confie une mère de famille. Pour elle, cette aide va tomber à pic alors que son fils va entamer des études supérieures. "Ça va nous avancer un petit peu dans la vie de tous les jours", réagit un autre bénéficiaire.Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
RSA : une aide supplémentaire pour les bénéficiaires
"Une aide exceptionnelle de 150 euros, c’est bien mais pas suffisant !, réagit Audrey Belim, la porte-parole du parti socialiste réunionnais. Qu’en est-il des travailleurs pauvres ? Qu’en est-il des étudiants et des jeunes travailleurs ? Qu’en est-il des emplois précaires ? Qu’en est-il des retraités ? Eux aussi sont durement touchés par cette crise qui ne cesse de détériorer leur pouvoir d’achat et donc leurs conditions de vie".
Des publics particulièrement vulnérables
Jean-Marie Virapoullé, vice-président du Conseil départemental, parle d’une "nouvelle positive" pour les familles les plus modestes qui sont, elles aussi, impactées par la crise du Covid-19. "Les bénéficiaires du RSA sont des publics particulièrement vulnérables, qui sont touchés par la crise et le chômage de longue durée. Et avec cette crise sociale économique que nous vivons actuellement, l’emploi est plus difficile à trouver".L'interview complète de Jean-Marie Virapoullé, vice-président du Conseil départemental :
Ce coup de pouce financier de l’Etat est donc accueilli avec un certain soulagement. Mais attention, le président Macron rappelle qu’il s’agit d’une "aide exceptionnelle". "Je préfère cette aide exceptionnelle massive plutôt qu’une augmentation des minima sociaux", défend-il.
Une aide exceptionnelle mais pas de revalorisation
Pas de revalorisation des minimas sociaux, donc. "Nos fondamentaux, a-t-il argumenté, c’est la lutte contre la pauvreté par le retour à l’acticité et le travail. Or, plus on augmente de manière unilatérale tous nos minimas sociaux sans les rebaisser ensuite, plus on rend difficile le retour à l’activité".Une aide similaire avait déjà été accordée à la sortie du confinement. Une "aide exceptionnelle de solidarité" qui avait coûté de près d’un milliard d’euros et qui était destinée aux ménages les plus modestes.