Air Austral envisage de se séparer d’une partie de son personnel. Mise à mal par la crise Covid, la compagnie aérienne locale parle de rupture conventionnelle collective, permettant des départs volontaires, et non de licenciements.
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Les négociations sont en cours à Air Austral. Pas de licenciements, mais bien des départs sur la base du volontariat, voilà la teneur des échanges entre direction et organisations syndicales.
La compagnie aérienne réunionnaise traverse des temps difficiles et demande des efforts aux salariés. Ces derniers jours, des syndicats ont évoqué la possibilité pour la compagnie locale de se séparer d’une partie de son personnel. Certes, mais pas sous forme de licenciements, répond la direction. Des discussions ont en effet été entamées avec les organisations syndicales.
La direction parlerait de rupture conventionnelle collective. Une réduction d’effectif pourrait donc être envisagée suite à la crise Covid-19. Toutes les catégories seraient ainsi concernées : personnel naviguant, pilotes et salariés au sol. Au total, près de 70 départs potentiels seraient envisagés.
Pour Vivien Rousseau, président de la section Air Austral du Syndicat National des Pilotes de Ligne, on ne parle effectivement pas de licenciements, mais plutôt " d’opportunité pour un certain nombre de personnels qui souhaiteraient voguer vers de nouveaux horizons ".
Il reconnaît ainsi que les discussions ont été " relativement ouvertes tant sur le fond que sur la forme " jusqu’à aujourd’hui. Vivien Rousseau était l’invité du journal télévisé de 19h ce vendredi 12 juin.
La mise en place d’un accord de performance collective, ou de compétitivité, est aujourd’hui envisagée. Dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective, le départ est volontaire. Ce dispositif n’aurait dans ce cas précis pas d’objectif chiffré.
Le but est de réduire une partie des coûts fixes, face à un avenir incertain sur le trafic et la concurrence. Impossible de savoir comment les passagers vont recommencer à voyager dans les mois à venir, ni de prédire à quel point la concurrence pourrait être exacerbée.
L’entreprise prévoit donc de se réorganiser pour être plus performante. La phase de négociation devrait se poursuivre la semaine prochaine avant que les modalités des différents accords envisagés ne soient définies, selon le syndicaliste.
La compagnie aérienne réunionnaise traverse des temps difficiles et demande des efforts aux salariés. Ces derniers jours, des syndicats ont évoqué la possibilité pour la compagnie locale de se séparer d’une partie de son personnel. Certes, mais pas sous forme de licenciements, répond la direction. Des discussions ont en effet été entamées avec les organisations syndicales.
Un partenariat entre syndicats et direction
La direction parlerait de rupture conventionnelle collective. Une réduction d’effectif pourrait donc être envisagée suite à la crise Covid-19. Toutes les catégories seraient ainsi concernées : personnel naviguant, pilotes et salariés au sol. Au total, près de 70 départs potentiels seraient envisagés.
Pour Vivien Rousseau, président de la section Air Austral du Syndicat National des Pilotes de Ligne, on ne parle effectivement pas de licenciements, mais plutôt " d’opportunité pour un certain nombre de personnels qui souhaiteraient voguer vers de nouveaux horizons ".
" Pour l’instant, je dois avouer que l’approche de la direction est relativement bienveillante. Elle cherche plus à trouver des solutions face à cette crise qui est très compliquée ", estime Vivien Rousseau.
Il reconnaît ainsi que les discussions ont été " relativement ouvertes tant sur le fond que sur la forme " jusqu’à aujourd’hui. Vivien Rousseau était l’invité du journal télévisé de 19h ce vendredi 12 juin.
Vivien Rousseau, président de la section Air Austral du SNPL, invité dur Journal de 19
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Vers une rupture conventionnelle collective
La mise en place d’un accord de performance collective, ou de compétitivité, est aujourd’hui envisagée. Dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective, le départ est volontaire. Ce dispositif n’aurait dans ce cas précis pas d’objectif chiffré.
Le but est de réduire une partie des coûts fixes, face à un avenir incertain sur le trafic et la concurrence. Impossible de savoir comment les passagers vont recommencer à voyager dans les mois à venir, ni de prédire à quel point la concurrence pourrait être exacerbée.
L’entreprise prévoit donc de se réorganiser pour être plus performante. La phase de négociation devrait se poursuivre la semaine prochaine avant que les modalités des différents accords envisagés ne soient définies, selon le syndicaliste.