L’association Air Austral - Air Madagascar a du plomb dans l’aile. La fusion entre la compagnie régionale et celle de la Grande île devait durer 10 ans. Elle est sur le point de s’écrire au passé.
20 mois se sont écoulés depuis la signature unissant les destinées d’Air Madagascar à Air Austral, à Paris. Aujourd’hui, la direction de la compagnie aérienne de la Grande île désire ouvrir à nouveau son capital à de nouveaux investisseurs. Ethiopian Airlines, qui était candidat à un partenariat, serait toujours sur les rangs. Si ce projet voit le jour avec cette société où une autre, les actions d’Air Austral ne représenterait plus que 10 % du capital d’Air Mad.
La direction de l’avionneur de la Grande île pourrait rapidement mettre son plan à exécution. Elle explique dans L’Express de Madagascar que l’accord prévu entre Marie-Joseph Malé, PDG de la compagnie réunionnaise et Rolland Besoa-Razafimahaleo, PDG de la compagnie malgache, stipulait le versement de 35 millions de dollars. Elle n’en aurait versé que 15 millions pour l'instant.
Malgré les difficultés financières qu’elle traverse, Air Mad est persuadée d’être viable en modernisant sa flotte et en rouvrant des lignes internationales. Depuis plusieurs mois, la compagnie de l’île rouge souhaite se délester des Airbus A 340 qu’elle loue à Air France. Elle désire les remplacer par des A 330, nettement plus économiques. Les dirigeants veulent également se doter de deux A 220, six ATR et deux Boeing pour les dessertes régionales. Si cette feuille de route voit le jour.
Air Madagascar se posera à Guangzhou, Singapour, Milan, Francfort entre autres.
Il n’est pas interdit d’imaginer que cette projection sur l’avenir a été longuement réfléchie avant d’être communiquée à la presse et donc qu’elle a de grande chance d’aboutir.
Air Austral n'aurait pas versé la somme demandée par Air Madagascar
La direction de l’avionneur de la Grande île pourrait rapidement mettre son plan à exécution. Elle explique dans L’Express de Madagascar que l’accord prévu entre Marie-Joseph Malé, PDG de la compagnie réunionnaise et Rolland Besoa-Razafimahaleo, PDG de la compagnie malgache, stipulait le versement de 35 millions de dollars. Elle n’en aurait versé que 15 millions pour l'instant.
Air Mad veut moderniser sa flotte
Malgré les difficultés financières qu’elle traverse, Air Mad est persuadée d’être viable en modernisant sa flotte et en rouvrant des lignes internationales. Depuis plusieurs mois, la compagnie de l’île rouge souhaite se délester des Airbus A 340 qu’elle loue à Air France. Elle désire les remplacer par des A 330, nettement plus économiques. Les dirigeants veulent également se doter de deux A 220, six ATR et deux Boeing pour les dessertes régionales. Si cette feuille de route voit le jour.
Des vols vers la Chine, l'Allemagne, l'Italie
Air Madagascar se posera à Guangzhou, Singapour, Milan, Francfort entre autres.
Il n’est pas interdit d’imaginer que cette projection sur l’avenir a été longuement réfléchie avant d’être communiquée à la presse et donc qu’elle a de grande chance d’aboutir.