Air Mauritius : 40 pilotes étrangers vont être licenciés

Le plan de sauvetage d'Air Mauritius passe par la réduction de 50% du personnel. Les premiers licenciements sont déjà actés. Ils concernent une quarantaine de pilotes étrangers. Le personnel navigant est en première ligne. Ces décisions s'inscrivent dans le plan de redressement judiciaire. 
L'actualité d'air Mauritius, ce lundi 22 juin 2020, ne se limite pas au vol qui a rapatrié des ressortissants français, dans la matinée, vers La Réunion. Il est également question sur l'île sœur de l'avenir de la compagnie nationale. Elle a été placée en redressement judiciaire le 22 avril 2020, mais le transporteur mauricien rencontrait déjà de grandes difficultés financières. 

Dès le mois de janvier, bien avant la crise de la covid-19 et la fermeture des frontières le 19 mars 2020, elle présentait des pertes colossales, plus 20 millions d'euros. Cette épidémie n'a pas arrangé les choses et a même précipité les décisions fermes des administrateurs. 
Cependant, si la liquidation judiciaire d'Air Mauritius est une "option possible" de l'aveu des administrateurs, elle n'est pas encore d'actualité. 
 

Réduction de 50% du nombre d'employés


Avant de mettre définitivement la clef sous la porte, Air Mauritius va réduire ses coûts de fonctionnement. Comme toujours, la réduction concerne le nombre de salariés. Selon les dirigeants, il faut réduire de 50% les effectifs. Il a déjà été demandé aux personnes qui présentent 33 années et demi d'ancienneté dans l'entreprise de ne pas revenir et de faire valoir leurs droits à la retraite. 40 pilotes étrangers vont être remerciés dans la semaine écrit Le Mauricien

La direction, les administrateurs et les représentants syndicaux vont devoir se retrouver rapidement autour de la table des négociations pour évoquer la fin de nombreux avantages acquis. Les allocations de transport, de nourriture et le coût des heures supplémentaires sont sur la sellette.
 

Restitution des deux Airbus A 350-900


Enfin, Air Mauritius doit se désengager de la location pour trois ans, auprès de la South-African Airways, de deux Airbus A350-900 écrit Air-Journal. La compagnie est dans l'obligation de les récupérer, mais elle doit trouver un accord de toute urgence pour les restituer sous peine de plomber ses comptes définitivement. Ce n'est pas fini, mais la société vole bas.