Le président de la République Emmanuel Macron, s'est exprimé lundi 17 avril, à 22h, heure de La Réunion, après la promulgation de la réforme des retraites. Le chef de l'État a présenté une nouvelle feuille de route pour le gouvernement avec trois grands chantiers : le travail, la justice et le progrès.
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"Bien creuse", selon Philippe Naillet
"Un président bavard qui ne tire aucun enseignement de la crise sociale et de la colère des Françaises et des Français" : c’est ainsi que le député réunionnais de la 1ère circonscription, Philippe Naillet, résume cette allocution du chef de l’Etat.
Selon lui, "il continue sa fuite en avant en ignorant outrageusement le plus important mouvement social des cinquante dernières années". Philippe Naillet juge cette prise de parole "bien creuse". "Il a une nouvelle fois montré qu’il a oublié les circonstances de son élection il y a moins d’un an, réagit-il. Il semble toujours ignorer son absence de majorité à l’Assemblée nationale". Le député assure que "le combat contre cette réforme injuste continue".
"Le néant", pour Jean-Hugues Ratenon
De son côté, le député Jean-Hugues Ratenon, a réagi en seulement quelques mois sur sa page Facebook. "Le néant, rien, vide. Le boug veut passer à autre chose mais il est le seul à le vouloir. Une seule solution la démission", écrit Jean-Hugues Ratenon.
"Une intervention populiste"
Le député Frédéric Maillot estime avoir vu une allocution "indécente" et "un peu populiste". "J'ai eu l'impression de voir un président en quête de popularité qui venait de prendre son mandat, assure Frédéric Maillot. Avec cette réforme, il a perdu la confiance des Français".
"J’avais aquaponey", s’amuse Karine Le Bon
Sur Twitter, la député PLR, Karine Le Bon fait de l’humour. Elle n’a pas écouté l’allocution, "j’avais aquaponey", s’amuse-t-elle.
Le boycott de la CFDT Réunion
Du côté des syndicats, Joël Dalleau, secrétaire général de la CFDT Réunion, explique avoir "boycotter l'allocution". "Je n'ai pas regardé son intervention, j'ai pris connaissance ce matin de ce qu'il a dit, et il n'a rien compris à la colère de son peuple, ajoute Joël Dalleau. Son intervention ne peut que renforcer la solidarité syndicale. L'unité est toujours là au niveau local".
"Une posture méprisante et arrogante", selon la CGTR BTP
"Nous avons un président qui n’écoute pas son peuple, alors que depuis trois mois 70% des Français manifestent contre cette réforme qui est injuste, remarque pour sa part Maximin Hoarau, le nouveau secrétaire général de la CGTR BTP. Aujourd'hui, nous avons toujours un président qui reste dans une posture méprisante et arrogante".
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