Un rapport remis au gouvernement par l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) propose d’allonger la durée du congé paternité à deux ou trois semaines, contre 11 jours actuellement. L’idée : favoriser l’égalité professionnelle.
Toutes les mères seront unanimes pour dire à quel point la présence du papa est importante à la naissance d’un enfant et encore plus les jours suivants lors du retour à la maison. Quant aux intéressés eux-mêmes, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir profiter de leur nouveau-né avant de retourner au travail mais aussi à vouloir s’impliquer et s’approprier leur rôle de jeune père. Alors l’idée d’un congé paternité rallongé séduit bon nombre de (futurs) papas.
Après l’arrivée d’un heureux événement, le père peut prendre trois jours de "congé naissance" légaux pris en charge par l'entreprise, auxquels s’ajoutent 11 jours de « congé paternité et d’accueil du jeune enfant » pour une naissance simple et 18 jours pour une naissance multiple financés par l’Assurance maladie vient en complément du congé naissance obligatoire de trois jours, à la charge de l’employeur. Actuellement en France, 7 pères sur 10 en France prennent ce congé.
Passer de 11 jours à deux ou trois semaines
Mais depuis plusieurs mois, des pétitions réclament une révision du congé paternité, jugé « trop court pour être efficace ». Dans un rapport, commandé par le Premier ministre Edouard Philippe et remis à l’exécutif le mardi 11 septembre, l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) préconise de porter le congé de naissance de trois à cinq jours et d’allonger le congé paternité de onze jours à deux ou trois semaines. L’objectif étant de faire évoluer la répartition des tâches entre les deux parents.
La question est "à l'étude mais rien n'est arbitré", a indiqué à l'AFP le cabinet de Marlène Schiappa, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.
Les auteurs du rapport estiment que "si la durée du congé paternité restait inchangée", des progrès significatifs seraient "peu probables" en matière de "répartition des tâches au sein du couple" et d'"égalité professionnelle".
Un surcoût d’au moins 133 millions d’euros
Une amélioration du dispositif permettrait ainsi au père d’être pleinement disponible au bon moment pour la mère et l’enfant. Mais une telle réforme impliquerait un de 133 millions d’euros pour la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) dans l’option à trois semaines, 331 millions pour quatre semaines.
Après l’arrivée d’un heureux événement, le père peut prendre trois jours de "congé naissance" légaux pris en charge par l'entreprise, auxquels s’ajoutent 11 jours de « congé paternité et d’accueil du jeune enfant » pour une naissance simple et 18 jours pour une naissance multiple financés par l’Assurance maladie vient en complément du congé naissance obligatoire de trois jours, à la charge de l’employeur. Actuellement en France, 7 pères sur 10 en France prennent ce congé.
Passer de 11 jours à deux ou trois semaines
Mais depuis plusieurs mois, des pétitions réclament une révision du congé paternité, jugé « trop court pour être efficace ». Dans un rapport, commandé par le Premier ministre Edouard Philippe et remis à l’exécutif le mardi 11 septembre, l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) préconise de porter le congé de naissance de trois à cinq jours et d’allonger le congé paternité de onze jours à deux ou trois semaines. L’objectif étant de faire évoluer la répartition des tâches entre les deux parents.
La question est "à l'étude mais rien n'est arbitré", a indiqué à l'AFP le cabinet de Marlène Schiappa, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.
Les auteurs du rapport estiment que "si la durée du congé paternité restait inchangée", des progrès significatifs seraient "peu probables" en matière de "répartition des tâches au sein du couple" et d'"égalité professionnelle".
Un surcoût d’au moins 133 millions d’euros
Une amélioration du dispositif permettrait ainsi au père d’être pleinement disponible au bon moment pour la mère et l’enfant. Mais une telle réforme impliquerait un de 133 millions d’euros pour la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) dans l’option à trois semaines, 331 millions pour quatre semaines.