Au terme de sa garde à vue, l'ancien avocat Saïd Larifou sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre en avril 2019. Une enquête préliminaire a été ouverte pour banqueroute et abus de bien social.
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L'ancien avocat, Saïd Larifou sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre le 25 avril 2019. Une enquête préliminaire a été ouverte pour banqueroute et abus de bien social.
Lundi dernier, il avait été interpellé à son arrivée à l’aéroport Roland Garros à Saint-Denis. En provenance de Moroni, il avait été placé en garde à vue au commissariat Malartic. Durant la journée, sa garde à vue avait été levée momentanément pour lui permettre d’assister à des obsèques. Saïd Larifou est en effet à La Réunion en raison d’un deuil familial. Mardi soir, l’ancien avocat s’est à nouveau rendu au commissariat, mais cette fois à Saint-Pierre, pour la reprise de sa garde à vue qui devrait s’achever en fin de journée.
En mars 2018, l'ancien avocat ne s'était pas rendu devant la Cour d'appel de Saint-Denis, alors que son avenir était en jeu. Il était poursuivi par la Caisse nationale des barreaux français pour ne pas avoir versé ses cotisations annuelles.
Lundi dernier, il avait été interpellé à son arrivée à l’aéroport Roland Garros à Saint-Denis. En provenance de Moroni, il avait été placé en garde à vue au commissariat Malartic. Durant la journée, sa garde à vue avait été levée momentanément pour lui permettre d’assister à des obsèques. Saïd Larifou est en effet à La Réunion en raison d’un deuil familial. Mardi soir, l’ancien avocat s’est à nouveau rendu au commissariat, mais cette fois à Saint-Pierre, pour la reprise de sa garde à vue qui devrait s’achever en fin de journée.
Abus de bien social
Saïd Larifou était bien connu au barreau de Saint-Pierre jusqu’en 2015, date à laquelle il a quitté La Réunion pour s’installer aux Comores. En 2015, son cabinet d’avocat a également été placé en redressement judiciaire.En mars 2018, l'ancien avocat ne s'était pas rendu devant la Cour d'appel de Saint-Denis, alors que son avenir était en jeu. Il était poursuivi par la Caisse nationale des barreaux français pour ne pas avoir versé ses cotisations annuelles.