Les apiculteurs de La Réunion manifestent ce mercredi devant la préfecture. Ils demandent à l'Etat de respecter le contrat, signé avec les professionnels, en versant les subventions dues. Depuis 2016, les professionnels favorisent la pollinisation en installant leurs ruches au milieu de la nature.
Ils sont une cinquantaine d'apiculteurs à manifester devant la préfecture depuis 8 heures, ce mercredi 30 janvier 2019. Ils demandent à l'Etat de respecter ses engagements en leur versant les subventions prévues pour leur implication dans la pollinisation.
François Payet, président du syndicat apicole La Réunion, a précisé à Brigitte Hoarau de Réunion la 1ère : "Depuis l'arrivée du Varroa en 2017 et avec les aléas climatiques, la désinsectisation des moustiques et le manque de fleurs de baies roses ou de letchis, nous avons perdu 50 % de notre cheptel. De nombreux professionnels sont dans le rouge et ne peuvent plus se verser un salaire"."Sans abeille, pas de pollinisation et sans pollinisation pas de vie", François Payet explique en une phrase l'importance du contrat qui lie sa profession et l'Etat. Ce contrat stipule que les apiculteurs dispersent leurs ruches dans la nature afin de favoriser la pollinisation et en contre partie perçoivent des aides de l'Etat : "des collègues attendent des sommes parfois conséquentes et sans cet argent, ils ne peuvent plus soigner leur cheptel". Ils sont une cinquantaine à manifester et devaient être une centaine, mais la moitié est retardée par les difficultés de circulation.
François Payet, président du syndicat apicole La Réunion, a précisé à Brigitte Hoarau de Réunion la 1ère : "Depuis l'arrivée du Varroa en 2017 et avec les aléas climatiques, la désinsectisation des moustiques et le manque de fleurs de baies roses ou de letchis, nous avons perdu 50 % de notre cheptel. De nombreux professionnels sont dans le rouge et ne peuvent plus se verser un salaire"."Sans abeille, pas de pollinisation et sans pollinisation pas de vie", François Payet explique en une phrase l'importance du contrat qui lie sa profession et l'Etat. Ce contrat stipule que les apiculteurs dispersent leurs ruches dans la nature afin de favoriser la pollinisation et en contre partie perçoivent des aides de l'Etat : "des collègues attendent des sommes parfois conséquentes et sans cet argent, ils ne peuvent plus soigner leur cheptel". Ils sont une cinquantaine à manifester et devaient être une centaine, mais la moitié est retardée par les difficultés de circulation.