La cour d'assises de La Réunion va rendre son verdict dans l'assassinat et la tentative d'assassinat perpétrés par Jean-Fred Thomas en 2015 au Port. L'accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité...
Jean-Fred Thomas, 41 ans, est seul face à ses actes et les jurés de la cour d'assises depuis ce mardi 3 octobre 2017. Un box des accusés et une salle trop vaste pour le Portois qui n'arrivent pas à assumer ses actes.
Fin avril 2015, il pénètre dans l'appartement de son ex-compagne, en escaladant la façade de l'immeuble avec une bouteille d'alcool à brûlé à la main. Quand, il voit la mère de ses six enfants, endormie à côté de son nouvel ami, il verse le liquide sur le couple et allume son briquet.
Nicolas Imack, 44 ans, brûlé sur 90% du corps décède fin juillet 2015, des suites de ses brûlures.
L'ex-compagne a également été touchée, mais uniquement sur 20% du corps.
Une séparation inacceptable
Aujourd'hui, la mère des 6 enfants de l'accusé est seule face à lui. Partie-civile, elle a expliqué les années de vie commune avec le prévenu. Des années de violences, de disputes, d'alcool, puis cette séparation qu'il n'a jamais acceptée.
L'expert psychologue est d'ailleurs très clair sur le sujet. Jean-Fred Thomas niait et nie toujours l'évidence. Il n'acceptait pas et n'arrive toujours pas à accepter que la mère de ses six enfants l'a quitté et ne veut plus vivre avec lui.
C'est d'ailleurs ce mode de pensée qui explique son crime. Il ne supportait pas la séparation et quand il a vu son rival allongé, là à côté de son ex, il n'a pas contrôlé ses émotions.
Cette explication suffira-t-elle à infléchir la décision des jurés ? Pas certain. Jean-Fred Thomas encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Fin avril 2015, il pénètre dans l'appartement de son ex-compagne, en escaladant la façade de l'immeuble avec une bouteille d'alcool à brûlé à la main. Quand, il voit la mère de ses six enfants, endormie à côté de son nouvel ami, il verse le liquide sur le couple et allume son briquet.
Nicolas Imack, 44 ans, brûlé sur 90% du corps décède fin juillet 2015, des suites de ses brûlures.
L'ex-compagne a également été touchée, mais uniquement sur 20% du corps.
Une séparation inacceptable
Aujourd'hui, la mère des 6 enfants de l'accusé est seule face à lui. Partie-civile, elle a expliqué les années de vie commune avec le prévenu. Des années de violences, de disputes, d'alcool, puis cette séparation qu'il n'a jamais acceptée.
L'expert psychologue est d'ailleurs très clair sur le sujet. Jean-Fred Thomas niait et nie toujours l'évidence. Il n'acceptait pas et n'arrive toujours pas à accepter que la mère de ses six enfants l'a quitté et ne veut plus vivre avec lui.
C'est d'ailleurs ce mode de pensée qui explique son crime. Il ne supportait pas la séparation et quand il a vu son rival allongé, là à côté de son ex, il n'a pas contrôlé ses émotions.
Cette explication suffira-t-elle à infléchir la décision des jurés ? Pas certain. Jean-Fred Thomas encourt la réclusion criminelle à perpétuité.