Assises : le père nie avoir voulu tuer ses filles

Second et dernier jour du procès de Jules Tarley. Le Portois, de 45 ans, doit répondre d'une double tentative de meurtre sur ses propres filles. Lundi, l'audience a mis au jour un accusé à la personnalité inquiétante. Le verdict sera rendu dans la journée. Il encourt la perpétuité.
Quand Jules Tarley affirme qu'il voulait mettre fin à ses jours et n'avait pas l'intention de tuer ses filles ce 29 juin 2016, le président comme les avocats de la partie civile émettent des doutes. Il est vrai que les faits sont têtus et ne plaident pas en faveur de l'accusé. 
Le Portois, âgé de 45 ans, père des deux victimes, ne les a pas seulement poignardées. Une fois l'arme plantée, il a tourné la lame dans tous les sens pour les achever.

Une intention suicidaire pas crédible 

Le président de la cour d'assises va d'ailleurs signaler à plusieurs reprises que si les deux jeunes filles sont toujours vivantes, cela tient plus de la chance que de la volonté de l'agresseur.
Difficile, également, de ne pas tenir compte des propos des enfants qui affirmaient devant le juge d'instruction : "il voulait nous tuer". L'avocat des deux victimes va d'ailleurs porter un coup fatal à cette affirmation en signalant que la tentative de suicide de l'accusé s'était bornée à se planter l'arme du crime dans la main.

Le verdict dans la journée 

Ce deuxième jour d'audience va être décisif pour Jules Tarley qui est entendu depuis le début de la journée. Il va devoir convaincre les jurés de sa bonne foi quand il affirme qu'il ne voulait pas tuer ses filles, qu'il regrette et que ses larmes sont sincères. 
Pour cette double tentative de meurtre, dont l'une sur mineur de 15 ans par ascendant, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. 
Le verdict sera connu dans la journée.