Assises : le prêtre, suspecté de viol, se cachait derrière la religion

David Ramara, prêtre malgache puis "Imam" selon lui, se servaient de ses fonctions religieuses pour abuser de la confiance des familles et violer les adolescentes. Deux jeunes victimes ont osé rompre le silence et ont fourni un détail intime concernant le violeur qu'elles ne pas avoir inventé. 
Le prêtre malgache, converti à l'Islam, jugé pour avoir violé deux jeunes filles alors qu'il officiait sur la commune de Saint-André sera fixé sur son sort à l'issue de cette seconde journée devant les assises de La Réunion. Les deux victimes du "religieux" ont fourni un détail concernant l'anatomie de l'accusé qui tente à prouver la culpabilité du prévenu. L'homme de 44 ans à tenté de nier, de crier au complot, mais sa ligne défense a explosé quand les jeunes filles sont venues témoigner. 

14 condamnations à son casier judiciaire 

L'autre faille chez le prévenu vient de sa prétendue chasteté. Difficile de lui donner du crédit quand il affirme s'abstenir, alors qu'il revendique avoir eu 11 enfants avec 9 femmes différentes. Certaines de ses conquêtes sont venues témoigner de son appétit sexuel. L'une d'elles a précisé avoir rompu à cause des nombreuses maîtresses qui gravitaient autour du prêtre. Enfin que dire du casier judiciaire de l'individu, 14 condamnations, dont un homicide involontaire...
Un procès à suivre dans nos éditions télévisuelles de 12h30 et 19 heures avec Nathalie Rougeau en direct de la cour d'assises.