Après sa garde à vue, Mirfaki Moinache a été déféré devant le Parquet de Saint-Denis, lundi 4 novembre. Il est mis en examen pour violences aggravées avec arme et préméditation, mais pas pour apologie du terrorisme. Il avait agressé une adolescente au couteau au commissariat de Saint-Denis, samedi.
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L’homme de 20 ans qui a fait irruption dans le commissariat de Malartic samedi dernier, a été présenté devant le Parquet de Saint-Denis, au terme de sa garde à vue. Ce lundi 4 novembre, il a été mis en examen pour violences aggravées avec arme, préméditation, mais pas pour apologie du terrorisme.
L'annonce a été faite par le procureur, Eric Tuffery. Les faits d'apologie du terrorisme n'ont donc pas été retenus contre le jeune homme. Une information judiciaire a été ouverte, et le suspect reste en détention.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
D’après l’expertise psychologique, l’homme ne présenterait aucune pathologie spécifique. La perquisition menée à son domicile du Moufia n’a pas permis de trouver des objets en rapport avec le djihad. Son téléphone et son ordinateur ont été saisis pour être analysés.
Ce lundi, le procureur a expliqué ne pas avoir "trouvé d'élements à son domicile laissant penser qu'il aurait pu se radicaliser".
L'annonce a été faite par le procureur, Eric Tuffery. Les faits d'apologie du terrorisme n'ont donc pas été retenus contre le jeune homme. Une information judiciaire a été ouverte, et le suspect reste en détention.
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Attaque au couteau
Armé d’un couteau, le jeune homme a fait irruption dans le commissariat Malartic à Saint-Denis, samedi 2 novembre. Il s’en est pris à une adolescente. Choquée, la jeune fille n’a pas été blessée, mais a bénéficié d’une prise en charge psychologique.Au moment de son interpellation, l’homme aurait prononcé les mots " allah akbar". Dimanche, le procureur de la République, Eric Tuffery, a apporté des précisions quant à ces motivations. Le jeune homme aurait voulu faire "un coup d’éclat pour faire honte à son père" avec qui il aurait été en conflit.
D’après l’expertise psychologique, l’homme ne présenterait aucune pathologie spécifique. La perquisition menée à son domicile du Moufia n’a pas permis de trouver des objets en rapport avec le djihad. Son téléphone et son ordinateur ont été saisis pour être analysés.
Ce lundi, le procureur a expliqué ne pas avoir "trouvé d'élements à son domicile laissant penser qu'il aurait pu se radicaliser".
Connu des services de police
Originaire de Mayotte, le jeune homme de 20 ans n’a pas de casier judiciaire mais est connu des services de police. En début d’année, il avait été mis en examen à Saint-Pierre pour escroquerie et extorsion de fonds et placé sous contrôle judiciaire.Je salue le sang froid des policiers de La Réunion qui ont maîtrisé avec un grand professionnalisme un individu muni d’une arme blanche au commissariat de Saint-Denis.
— Christophe Castaner (@CCastaner) November 2, 2019
Neutralisé sans incident, il n’a fait aucune victime.
L’enquête fera toute la lumière sur ses motivations.