Moins de 24h après l’attaque de requin qui a coûté la vie à l’un des leurs, les pêcheurs sont de retour sur le front de mer de Saint-Benoît. S’ils sont attristés, les professionnels de la mer ne sont pas surpris. Ils organisent une collecte pour aider les proches de Floris Huet.
•
Rien n’a vraiment changé pour les pêcheurs du port du Butor de Saint-Benoit. Ceux qui vivent de la mer sont de déjà retour sur le front, moins de 24h après la dernière attaque mortelle qui a coûté la vie à Floris Huet, pêcheur de bichiques, originaire de Vincendo.
Habitués de la mer et de ses risques
Même constat pour Jean Vimi, pêcheur à Saint-Benoît : « il y a des endroits où on peut aller et d’autres non. On a vu un requin d'environ 150 kilos il n'y a pas longtemps ici. »
Les deux professionnels de la mer sont conscients des risques auxquels ils sont confrontés. Ils ont préféré changer leurs habitudes au fil des années. Pascal ne pêche plus que sur la côte : « Je ne rentre pas trop dans l’eau depuis qu’il y a des attaques de requin, j’évite. » Jean lui aussi préfère pêcher sur la plage de galets, sans se mouiller.
En pleine saison des requins
S’ils savent que la mer est pleine de squales, ils savent aussi qu’il y a des saisons plus propices que d’autres.
En période cyclonique, l’eau trouble permet aux squales de se déplacer plus facilement, au plus près des côtes. Pour Pascal Miranville, « là c’est la période où il ne faut pas trop entrer dans la mer. Pendant la saison des pluies, quand il y a les rivières qui sont en crue, l’eau est sale il faut éviter, surtout les embouchures. On est en pleine saison des requins."
La mer ne fait pas peur aux pêcheurs
Une grande famille
Passionnés par leur métier, ils se voient comme une grande famille. Pour Marin Natchan, également sur le front de mer de Saint-Benoit, Florice n’échappait pas à la règle : « C’était un passionné comme nous, on est un peu triste, c’était quelqu’un qui aimait la pêche comme nous. »
Les pêcheurs de Saint-Benoit, avant de reprendre leurs activités, ont organisé une quête pour la famille de leur collège décédé : « La solidarité entre pêcheurs » comme le dit Marin.
(Re)Voir le reportage de Delphine Poudroux et Willy Fontaine:
Habitués de la mer et de ses risques
Dans l’Est de l’île, rares sont les pêcheurs qui n’ont pas déjà aperçu un requin dans l’eau. Ils sont unanimes, le squale peut être partout. Pascal Miranville, un pêcheur de 42 ans, est formel :
« J’ai souvent vu des requins, il y en a plein ici. Quand il n’y a pas de barrière de corail, le requin peut être n’importe où. Dans les endroits où il y a du poisson, ils sont là. »
Même constat pour Jean Vimi, pêcheur à Saint-Benoît : « il y a des endroits où on peut aller et d’autres non. On a vu un requin d'environ 150 kilos il n'y a pas longtemps ici. »
Les deux professionnels de la mer sont conscients des risques auxquels ils sont confrontés. Ils ont préféré changer leurs habitudes au fil des années. Pascal ne pêche plus que sur la côte : « Je ne rentre pas trop dans l’eau depuis qu’il y a des attaques de requin, j’évite. » Jean lui aussi préfère pêcher sur la plage de galets, sans se mouiller.
En pleine saison des requins
S’ils savent que la mer est pleine de squales, ils savent aussi qu’il y a des saisons plus propices que d’autres.
En période cyclonique, l’eau trouble permet aux squales de se déplacer plus facilement, au plus près des côtes. Pour Pascal Miranville, « là c’est la période où il ne faut pas trop entrer dans la mer. Pendant la saison des pluies, quand il y a les rivières qui sont en crue, l’eau est sale il faut éviter, surtout les embouchures. On est en pleine saison des requins."
La mer ne fait pas peur aux pêcheurs
Les experts de la pêche s’ils sont attristés par la perte de leur collègue n’ont pas décidé de fuir la mer pour autant. Jean, canne à pêche à la main, le répète : « Je n’ai pas peur de la mer, on a l’habitude, je ne la crains pas. Je la trouve dangereuse mais comme toute chose, il faut la respecter. »
Pour Jean-Marie Tintinping qui pêche sur le front de mer « en tant que pêcheur, tout le monde a eu un coup au moral, on pense à la famille. Ca peut arriver à n’importe qui. »Une grande famille
Passionnés par leur métier, ils se voient comme une grande famille. Pour Marin Natchan, également sur le front de mer de Saint-Benoit, Florice n’échappait pas à la règle : « C’était un passionné comme nous, on est un peu triste, c’était quelqu’un qui aimait la pêche comme nous. »
Les pêcheurs de Saint-Benoit, avant de reprendre leurs activités, ont organisé une quête pour la famille de leur collège décédé : « La solidarité entre pêcheurs » comme le dit Marin.
(Re)Voir le reportage de Delphine Poudroux et Willy Fontaine: