L'attaque terroriste qui a coûté la vie à deux Suédois, dans la soirée de ce lundi 16 octobre, à quelques heures d'un match de qualifications de l'Euro-2024 de football, à Bruxelles, a plongé la Belgique dans l'effroi.
D'autant que l'auteur présumé de l'attentat est longtemps resté introuvable jusqu'à l'annonce, ce mardi 17 octobre, de son interpellation qui s'est finalement soldée par son décès après que la police ait ouvert le feu sur lui.
"On est dans l'incompréhension"
Contactée par Réunion La 1ère, Marine Legros, une jeune saint-pauloise installée depuis sept ans à Louvière, à 45 minutes de la capitale belge, nous a fait par de son inquiétude sur place. "Depuis hier, on est un peu sous le choc. Ici, l'ambiance est assez tendue, on vit dans la peur et on est aussi dans l'incompréhension", réagit-elle.
"On se sent aussi impuissant face à ce qui s'est passé hier", poursuivi la Réunionnaise. C'est vraiment toute la Belgique qui est bouleversée par ce qui s'est passé hier soir. Il y a certaines écoles qui sont fermées à Bruxelles".
Regardez l'interview de Marine Legros sur Réunion La 1ère :
Niveau d'alerte "très grave" à Bruxelles
Dans la région Bruxelles-Capitale, le niveau d’alerte a été relevé à son niveau maximum, le niveau 4 qui est considéré comme "très grave". "Ça veut dire que la menace est sérieuse et imminente", a appelé Annelies Verlinden, le ministre belge de l’Intérieur. Dans le reste du pays, le niveau est à 3 ("grave").
Des effectifs de police supplémentaires ont été déployés dans la région de Bruxelles et des mesures de sécurité renforcées sont également mises en place au niveau de certains sites dits sensibles.
"On se dit que ça aurait pu être nous"
"Quand ce genre de chose arrive, on a tendance à se mettre à la place de ces victimes. On se dit que ça aurait pu être nous. C'est assez compliqué comme situation", confie encore Marine Legros.
"Tout le monde ne fait que parler de l'attaque qu'il y a eu hier. J'ai eu ma mère au téléphone qui m'a directement appelée quand elle a eu l'information, elle était inquiète tout comme les autres membres de ma famille".
L'infirmière qui a été interviewée avant l'annonce de l'interpellation de l'auteur présumée des faits, expliquait aussi avoir peur de sortir de chez elle. Malgré le décès du suspect, l’enquête sur la "fusillade" se poursuit, a indiqué le parquet fédéral belge dans un communiqué de presse.