Les attentats de Paris ne font pas les unes de tous les journaux de l’Océan Indien. Les gouvernements mauriciens, malgaches et seychellois condamnent les attentats. Les dirigeants des Comores et les Maldives sont nettement plus discrets.
L’Express de Maurice publie les témoignages de nombreux Mauriciens installés à Paris qui ont vécu de près ou de loin cette nuit du vendredi 13 novembre 2015.
Les témoignages ne manquent pas. Erwin Lamoureux, il fait parti de la brigade anti-criminalité parisienne. Il était en service au moment des attentats : « Nos supérieurs nous ont demandé de sortir l’artillerie lourde ». Tony Trompeuse et son ami Ludovic Rousseau, deux mauriciens d’origine, étaient dans le stade de France pour le match France/Allemagne : « Quinze minutes après le début du match, on a entendu un gros boum ! On ne s'est pas inquiété. On croyait qu’il s’agissait d’un gros pétard ! ».
En conclusion de ces témoignages, l’Express de Maurice souligne que les responsables de la sécurité de l’île sœur ont décidé de renforcer les mesures de sécurités dès ce samedi 14 Novembre 2015.
Des renforts ont été dépêchés à l’aéroport, dans le quartier Floréal où se situent les ambassades et devant les établissements scolaires français.
Deux jours de deuil national ont été décrétés à l'Ile Maurice.
Des milliers de malgaches et de comoriens vivent en France
La tribune de Madagascar, comme les autres journaux de la Grande-Ile, relate les faits en soulignant l’émotion que suscite cette tuerie au cœur de Paris. Les rédacteurs des journaux malgaches comme leurs homologues de la presse des Comores soulignent que d’autres actes terroristes ont eu lieu ces derniers jours, au Liban, dans le désert du Sinaï, au Mali ou au Nigéria mais : « Que par l’Histoire en commun avec la France, à cause des parents, des amis installés dans l’hexagone, ils se sentent plus concernés quand il s’agit de la France ».
Les Seychelles présentent leurs condoléances au peuple français
Les Seychelles ne sont pas en reste. James Michel, président de la république seychelloise, a adressé un message de condoléances et de solidarité à François Hollande et à travers lui au peuple français.
Dans cette lettre, le dirigeant de l’archipel condamne : « ces actes barbares et s’associe à la douleur du peuple ami de France. Les Seychelles condamnent avec la dernière énergie ces actes criminels et abjects qui, au delà de la France, visent les valeurs universelles d'humanisme et de tolérance auxquelles tous les peuples épris de paix adhèrent, et resteront toujours debout auprès du peuple français dans la douleur comme dans la joie ».
Le vice-président des Maldives incarcérés après un attentat contre le président
La presse des Maldives, république islamique de l’Océan Indien, ne fait pas état des attentats de Paris.
L’événement majeur du weekend est l’arrestation et l’incarcération, ce samedi 14 Novembre 2015, d’Ahmed Adeeb, vice-président de l’archipel. Il est suspecté d’avoir commandité l’attentat du lundi 28 septembre 2015 contre Abdullaa Yameen Gayoom, président en exercice.
Une bombe a explosé sur la vedette qui ramenait le chef de l’Etat vers Malé la capitale des Maldives.
Celui-ci revenait, avec son épouse d’un pèlerinage à la Mecque. Sa compagne, comme des gardes du corps ont été gravement blessés lors de cette explosion.
Les Maldives qui font l’objet de menaces de Daesh suite au renforcement de la législation antiterroriste…
Les témoignages ne manquent pas. Erwin Lamoureux, il fait parti de la brigade anti-criminalité parisienne. Il était en service au moment des attentats : « Nos supérieurs nous ont demandé de sortir l’artillerie lourde ». Tony Trompeuse et son ami Ludovic Rousseau, deux mauriciens d’origine, étaient dans le stade de France pour le match France/Allemagne : « Quinze minutes après le début du match, on a entendu un gros boum ! On ne s'est pas inquiété. On croyait qu’il s’agissait d’un gros pétard ! ».
En conclusion de ces témoignages, l’Express de Maurice souligne que les responsables de la sécurité de l’île sœur ont décidé de renforcer les mesures de sécurités dès ce samedi 14 Novembre 2015.
Des renforts ont été dépêchés à l’aéroport, dans le quartier Floréal où se situent les ambassades et devant les établissements scolaires français.
Deux jours de deuil national ont été décrétés à l'Ile Maurice.
Des milliers de malgaches et de comoriens vivent en France
La tribune de Madagascar, comme les autres journaux de la Grande-Ile, relate les faits en soulignant l’émotion que suscite cette tuerie au cœur de Paris. Les rédacteurs des journaux malgaches comme leurs homologues de la presse des Comores soulignent que d’autres actes terroristes ont eu lieu ces derniers jours, au Liban, dans le désert du Sinaï, au Mali ou au Nigéria mais : « Que par l’Histoire en commun avec la France, à cause des parents, des amis installés dans l’hexagone, ils se sentent plus concernés quand il s’agit de la France ».
Les Seychelles présentent leurs condoléances au peuple français
Les Seychelles ne sont pas en reste. James Michel, président de la république seychelloise, a adressé un message de condoléances et de solidarité à François Hollande et à travers lui au peuple français.
Dans cette lettre, le dirigeant de l’archipel condamne : « ces actes barbares et s’associe à la douleur du peuple ami de France. Les Seychelles condamnent avec la dernière énergie ces actes criminels et abjects qui, au delà de la France, visent les valeurs universelles d'humanisme et de tolérance auxquelles tous les peuples épris de paix adhèrent, et resteront toujours debout auprès du peuple français dans la douleur comme dans la joie ».
Le vice-président des Maldives incarcérés après un attentat contre le président
La presse des Maldives, république islamique de l’Océan Indien, ne fait pas état des attentats de Paris.
L’événement majeur du weekend est l’arrestation et l’incarcération, ce samedi 14 Novembre 2015, d’Ahmed Adeeb, vice-président de l’archipel. Il est suspecté d’avoir commandité l’attentat du lundi 28 septembre 2015 contre Abdullaa Yameen Gayoom, président en exercice.
Une bombe a explosé sur la vedette qui ramenait le chef de l’Etat vers Malé la capitale des Maldives.
Celui-ci revenait, avec son épouse d’un pèlerinage à la Mecque. Sa compagne, comme des gardes du corps ont été gravement blessés lors de cette explosion.
Les Maldives qui font l’objet de menaces de Daesh suite au renforcement de la législation antiterroriste…