Traiter les lisères, détecter et éteindre les points chauds : les pompiers restent mobilisés sur l’incendie du Maïdo, ce vendredi 13 novembre. Ils veillent aussi sur l’Ouest de l’île où la sécheresse et le vent renforcent le risque d’incendies.
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Sur un sol noir encore fumant, au milieu d’une végétation morte et dans un nuage de poussière de cendres, près de 150 sapeurs-pompiers sont encore mobilisés, ce vendredi 13 novembre, pour tenter d’éteindre l’incendie du Maïdo.
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"Le risque est que le feu s’agrandisse encore, notre mission est de traiter les lisières en allant au plus profond des points chauds en périphérie du sinistre", explique le commandant Gérard Maillot, en charge des opérations au Maïdo.
Ces points chauds nécessitent donc toute l’attention des pompiers, car bien souvent ils couvent en sous-sol. "Un drone doté d’une caméra thermique nous permet de les identifier, il a survolé la zone dès 5 heures ce matin", poursuit le commandant Gérard Maillot.
"Le secteur côtier, notamment sur la zone sud-ouest, est actuellement exposée à une sécheresse et des conditions météo favorables au départ d’incendie", prévient le commandant Maillot. Les pompiers ont donc renforcé "la couverture opérationnelle sur cette zone en mobilisant des effectifs en caserne". "L’ensemble de La Réunion doit être protégée", assure-t-il.
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Contenir puis éteindre le feu
Depuis trois jours, la surface brulée ne s’est pas étendue. Au total, 175 hectares de végétation sont partis en fumée. Les pompiers sont concentrés sur les lisières de l’incendie, près de huit kilomètres au total qui encerclent la superficie brulée."Le risque est que le feu s’agrandisse encore, notre mission est de traiter les lisières en allant au plus profond des points chauds en périphérie du sinistre", explique le commandant Gérard Maillot, en charge des opérations au Maïdo.
Le vent réalimente des points chauds
Mobilisés sur les lisières, les pompiers se concentrent aussi sur les points chauds situés à l’intérieur de la superficie brûlée. "Il y a une vingtaine de points chauds ce matin encore, contre une trentaine hier, explique le commandant Gérard Maillot. Ils sont moins nombreux mais ils apparaissent encore en étant réalimentés le plus souvent par le vent".Ces points chauds nécessitent donc toute l’attention des pompiers, car bien souvent ils couvent en sous-sol. "Un drone doté d’une caméra thermique nous permet de les identifier, il a survolé la zone dès 5 heures ce matin", poursuit le commandant Gérard Maillot.
Des risques d’incendies dans l’Ouest
Actuellement, une vingtaine de véhicules d’incendie et un hélicoptère bombardier d’eau sont mobilisés sur l’incendie. Les effectifs en hommes et en matériels ont été revus à la baisse, car le risque d’incendie est aussi important dans l’Ouest de l’île."Le secteur côtier, notamment sur la zone sud-ouest, est actuellement exposée à une sécheresse et des conditions météo favorables au départ d’incendie", prévient le commandant Maillot. Les pompiers ont donc renforcé "la couverture opérationnelle sur cette zone en mobilisant des effectifs en caserne". "L’ensemble de La Réunion doit être protégée", assure-t-il.