Bagarre avec les "Anges de la téléréalité" : le fils de Joé Bédier a été entendu au commissariat de Malartic

Le commissariat Malartic à Saint-Denis.

Benjamin Bédier, le fils du maire de Saint-André, a été entendu ce lundi matin au commissariat Malartic de Saint-Denis. En audition libre, il a donné sa version des faits suite à la bagarre avec les candidats des "Vacances des Anges de la téléréalité", le 10 janvier, à l’hôtel Créolia.

Le fils du maire de Saint-André a finalement été entendu ce lundi 1er février, au commissariat Malartic à Saint-Denis. En fin de matinée, Benjamin Bédier a été convoqué en audition libre. Il n’était pas sous le régime de la garde à vue. Il est ensuite ressorti libre du commissariat.

Des plaintes des deux côtés

Benjamin Bédier a donné sa version des faits suite à la bagarre avec les candidats de l’émission des "Vacances des Anges de la téléréalité", le 10 janvier dernier, à l’hôtel Créolia.

Il avait déjà été entendu une première fois en tant que plaignant.

Des plaintes ont en effet été déposées des deux côtés, de la part du clan Bédier, ainsi que du côté de Ricardo Pinto, Néhuda, les deux "anges" impliqués dans cette affaire, et leur nounou.

"Légitime défense"

L’enquête préliminaire diligentée par le procureur de la République est toujours en cours. Elle doit permettre de comprendre qui a déclenché cette bagarre.

Joé Bédier, le maire de Saint-André et ses proches, affirment avoir été agressés par les candidats. De nombreuses vidéos circulant sur les réseaux sociaux témoignent de la confusion autour de cette scène de violence dans l’hôtel Créolia. Benjamin Bédier y est vu comme très actif, mais il explique s’être défendu. Selon lui, il s’agissait de « légitime défense », il ne faisait que « riposter à une agression ».

De leur côté, les avocats de Ricardo Pinto, Nehuda et Pauline, la nounou, pointent du doigt le fils de Joé Bédier. Selon eux, il est le premier et le seul à avoir porté des coups à Ricardo Pinto qui aurait fait constater ses blessures au CHU de Nîmes à son retour en métropole.

Tribunal de police ou correctionnel

Depuis le 10 janvier, la parole des deux clans s’oppose. Le procureur de la République devra décider de la suite à donner à cette affaire dans les jours qui viennent. Il décidera si le dossier sera examiné par le tribunal de police ou le tribunal correctionnel.