Basket-ball : un contrat professionnel pour la Réunionnaise Zarah Velleyen

La jeune réunionnaise Zarah Velleyen vient de signer un contrat professionnel en basket. A 20 ans, la Portoise entre dans le championnat de France de National féminine 1 (NF1) avec le club US La Galerie de Cherbourg. Son portrait.

A 20 ans, Zarah Velleyen poursuit son rêve, devenu aujourd’hui une réalité : "jouer au basket au plus haut niveau", annonce la jeune portoise. Faut dire qu’elle est sur le terrain depuis sa naissance. 

Une histoire de famille

Avec son père, Guillaume Velleyen et sa mère, Sabrina Titus, anciens basketteurs connus à La Réunion, elle a vite baigné dans le milieu. "J’ai fréquenté les terrains depuis toute petite", se souvient Zarah. A l’âge de 7 ans, elle intègre d’ailleurs le Club Sportif portois Basket-Ball.

Sa mère a même été son coach pendant quatre ans lorsqu’elle était chez les minimes et les benjamines. Dans cette famille de huit enfants, tout le monde joue au basket, sauf un de ses frères qui lui préfère pratiquer le rugby.

Son parcours

Zarah sera ensuite sélectionnée au pôle Espoir de La Réunion, à la Plaine des Cafres, à 13 ans où elle restera pendant deux ans avant de quitter son île pour Tarbes et ensuite Chalon-Sur-Saône. 

Pour sa mère c’est une fierté.

Ce n’est pas toujours facile d’accepter de voir son enfant partir loin du foyer familial, mais on a tout fait pour l’aider à réaliser son rêve, devenir une basketteuse professionnelle

Sabrina, la maman de Zarah

Soutenue par sa famille

Et ses parents ne sont jamais longtemps loin d’elle. Sa maman va la voir tous les ans au mois de mars pendant un mois, au moment de la grande période des matchs. Zarah, elle, retrouve La Réunion à chaque vacances.

Son palmarès

La jeune portoise accumule déjà des titres :

- championne de France U18 avec son équipe de Chalon,

- championne de France universitaire NF2 avec son club de Tarbes

- médaillée d’argent aux jeux des iles de Madagascar en 2023.

Elle espère décrocher l’or à l’occasion de la prochaine édition. Zarah poursuit sa route tranquillement.

Je ne suis pas nostalgique de La Réunion et de la famille, surtout que j’ai quitté le foyer familial à l’âge de 15 ans pour la métropole.

Zarah Velleyen

 Aujourd’hui, elle a même un agent pour gérer sa carrière.