Les recherches héliportées de la gendarmerie pour retrouver les deux Mauriciens, originaires de Bel-Ombre, ont été infructueuses.Le hors-bord échoué à Saint-André aurait servi à un trafic de drogue et de cigarettes entre l'île soeur et La Réunion.
Le hors-bord mauricien échoué sur la plage de galets de Saint-André, jeudi matin, serait lié à un trafic de drogue et de cigarettes entre La Réunion et l'île Maurice. Deux hommes, des skippers originaires de Bel-Ombre, étaient à bord. Defimedia révèle que les familles des disparus ont alerté le poste de police de la ville dans la journée.
Le propriétaire de l'embarcation est le patron d'une toute nouvelle compagnie de location de hors-bord. Il a expliqué à nos confrères mauriciens qu'il avait prêté son bateau à un ami en attendant les autorisations d'exploitation des autorités touristiques. La demande a été déposée en septembre 2019, mais depuis la crise est passée par là, son projet est en stand-bye.
Reste beaucoup d'interrogations sans réponse. L'homme, ignorait-il vraiment les intentions des skippers ? Avait-il trouvé un moyen de rentabiliser rapidement son investissement en utilisant son hors-bord pour convoyer des cigarettes et de la crystal meth, de l'île Maurice à La Réunion ? Les gendarmes de Saint-Benoît ont ouvert une première enquête, ce jeudi 18 juin 2020, concernant la découverte du hors-bord et de son chargement. Ils devraient rapidement étendre leurs investigations au second volet de ce dossier.
Le père de l'un des disparus, très inquiet, a expliqué à nos confrères qu'il n'a plus de nouvelles de son fils depuis lundi. La dernière fois, il montait dans une voiture d'un jeune du quartier. Des témoins affirment avoir vu, le hors-bord s'éloigner de l'île sœur dans la soirée. Il était au large du Morne. Depuis le début de la semaine, les conditions de mer se sont dégradées sur la côte Est de La Réunion. Il est fort probable que malgré la puissance des moteurs, le hors-bord ait chaviré.
Les recherches terrestres et aériennes de la gendarmerie vont se poursuivre, même si, les heures passant l'espoir diminuent.
Finlay Salesse, rédacteur en chef de Radio One, intervenait dans le journal de 12h30 sur La 1ère:
Le propriétaire de l'embarcation est le patron d'une toute nouvelle compagnie de location de hors-bord. Il a expliqué à nos confrères mauriciens qu'il avait prêté son bateau à un ami en attendant les autorisations d'exploitation des autorités touristiques. La demande a été déposée en septembre 2019, mais depuis la crise est passée par là, son projet est en stand-bye.
Les familles des disparus sans nouvelles depuis lundi
Reste beaucoup d'interrogations sans réponse. L'homme, ignorait-il vraiment les intentions des skippers ? Avait-il trouvé un moyen de rentabiliser rapidement son investissement en utilisant son hors-bord pour convoyer des cigarettes et de la crystal meth, de l'île Maurice à La Réunion ? Les gendarmes de Saint-Benoît ont ouvert une première enquête, ce jeudi 18 juin 2020, concernant la découverte du hors-bord et de son chargement. Ils devraient rapidement étendre leurs investigations au second volet de ce dossier.
Le père de l'un des disparus, très inquiet, a expliqué à nos confrères qu'il n'a plus de nouvelles de son fils depuis lundi. La dernière fois, il montait dans une voiture d'un jeune du quartier. Des témoins affirment avoir vu, le hors-bord s'éloigner de l'île sœur dans la soirée. Il était au large du Morne. Depuis le début de la semaine, les conditions de mer se sont dégradées sur la côte Est de La Réunion. Il est fort probable que malgré la puissance des moteurs, le hors-bord ait chaviré.
Les recherches terrestres et aériennes de la gendarmerie vont se poursuivre, même si, les heures passant l'espoir diminuent.
Finlay Salesse, rédacteur en chef de Radio One, intervenait dans le journal de 12h30 sur La 1ère:
Disparation à Maurice : un lien avec le bateau échoué hier à La Réunion ?