La louveterie a été mise en place, dans l’île, pour renforcer les moyens de lutte pour la préservation de la biodiversité. Trois louvetiers ont ainsi été nommés par le Préfet pour ce faire ce mercredi 05 février 2020.
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Les louvetiers sont reconnus pour leur connaissance du monde de la chasse et pour leurs contributions au sein de la collectivité. Initialement, la tâche du louvetier consistait à débarrasser les grands seigneurs des loups qui rôdaient sur leurs terres. En 1971, les missions du corps des lieutenants de louveterie ont été modifiées par la loi française. Désormais, la louveterie est chargée de veiller, entre autre, à la régulation des nuisibles.
Les trois louvetiers de La Réunion interviendront ainsi, en appui des services de l’Etat et en partenariat avec les collectivités et les associations, pour détecter les animaux exotiques envahissants, première cause de perte de biodiversité dans l’île, et pour réguler les espèces émergentes.
Les louvetiers interviendront également dans la lutte contre le braconnage qui menace les écosystèmes. Ils pourront, sous l’autorité du Préfet et des procureurs de la République, jouer un rôle de médiateur vis-à-vis de la communauté des chasseurs et alerteront, en cas d’acte de braconnage, les services de l’État et en particulier la Brigade nature de l’Océan Indien.
Le reportage de Jean-Claude Toihir et Florence Bouchou:
En 2017, il avait été évoqué la mise en place d’une louveterie dans l’île face à la recrudescence des attaques de chiens errants. L’annonce avait été faite par courrier au président de la Casud, André Thien-Ah-Koon, par le Préfet comme l’indiquait alors Réunion La 1ère. Hier, lors de l’introduction des trois louvetiers, le secrétaire général de la Préfecture, Frédéric Joram, a insisté sur ce point auprès de nos confrères d’Imaz Press. La tâche des louvetiers locaux ne sera pas d’abattre les chiens errants, ils peuvent apporter toutefois un appui technique :
Les espèces exotiques envahissantes, ou espèces invasives, représentent une menace pour la biodiversité de l’île. De nombreux animaux et plantes endémiques risquent de disparaitre à terme. Or, la problématique des espèces invasives est encore mal perçue, ou peu connue, du grand public. Afin de sensibiliser la population, la SREPEN, la société réunionnaise pour l’étude et la protection de la Nature, financé par la DEAL, la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement, a réalisé un mini-film sur les dangers que font peser les espèces invasives sur la faune et la flore réunionnaise et la nécessité de lutter contre elles.
Biodiversité : le préfet crée une louveterie à #LaRéunion
— Préfet de La Réunion (@Prefet974) February 5, 2020
3 louvetiers ont reçu leur insigne ce jour en préfecture.
Leurs missions : lutter
✅contre les espèces exotiques envahissantes
✅contre le braconnagehttps://t.co/dPLzGuwZJA pic.twitter.com/gXQf7ZwQsX
Les trois louvetiers de La Réunion interviendront ainsi, en appui des services de l’Etat et en partenariat avec les collectivités et les associations, pour détecter les animaux exotiques envahissants, première cause de perte de biodiversité dans l’île, et pour réguler les espèces émergentes.
Les louvetiers interviendront également dans la lutte contre le braconnage qui menace les écosystèmes. Ils pourront, sous l’autorité du Préfet et des procureurs de la République, jouer un rôle de médiateur vis-à-vis de la communauté des chasseurs et alerteront, en cas d’acte de braconnage, les services de l’État et en particulier la Brigade nature de l’Océan Indien.
Le reportage de Jean-Claude Toihir et Florence Bouchou:
Les louvetiers ne tueront pas les chiens errants
En 2017, il avait été évoqué la mise en place d’une louveterie dans l’île face à la recrudescence des attaques de chiens errants. L’annonce avait été faite par courrier au président de la Casud, André Thien-Ah-Koon, par le Préfet comme l’indiquait alors Réunion La 1ère. Hier, lors de l’introduction des trois louvetiers, le secrétaire général de la Préfecture, Frédéric Joram, a insisté sur ce point auprès de nos confrères d’Imaz Press. La tâche des louvetiers locaux ne sera pas d’abattre les chiens errants, ils peuvent apporter toutefois un appui technique :
Les espèces exotiques envahissantes, un fléau pour la biodiversité locale
Les espèces exotiques envahissantes, ou espèces invasives, représentent une menace pour la biodiversité de l’île. De nombreux animaux et plantes endémiques risquent de disparaitre à terme. Or, la problématique des espèces invasives est encore mal perçue, ou peu connue, du grand public. Afin de sensibiliser la population, la SREPEN, la société réunionnaise pour l’étude et la protection de la Nature, financé par la DEAL, la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement, a réalisé un mini-film sur les dangers que font peser les espèces invasives sur la faune et la flore réunionnaise et la nécessité de lutter contre elles.