Après sa nette victoire obtenue contre John Chat en octobre 2018, le Réunionnais Jérémy Payet est attendu en héros pour son retour au Bataclan le 24 février prochain. Il disputera le dernier combat de la soirée de boxe thaï, le main event, face à au coriace Anglais Jack Kennedy.
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Des yeux d’un bleu étincelant. Un visage d’ange. Jérémy Payet est la douceur incarnée. En dehors du ring pour le moins. Une fois les gants enfilés et son objectif fixé le Saint-Joséphois de 24 ans se métamorphose en guerrier.
Regardez le reportage de Loïs Mussard :
Avec ses contacts nationaux comme le Big Up Fight Management, il a décroché la tête d’affiche du Grand Prix de Muay Thaï au Bataclan. Paris, la ville lumière. Avec à la clé la possibilité de soigner un palmarès prometteur. Encore faut-il confirmer et ne plus commettre les mêmes erreurs comme une descente de poids trop rapide… "Techniquement je suis au niveau, mais il est vrai que j’ai encore beaucoup de travail à faire pour gérer mon cardio, stabiliser mon alimentation et résister aux bons petits plats de la cuisine réunionnaise", nous confie-t-il sans cacher son impatience de prouver sa valeur au plus haut niveau.
"Cet homme m’a montré ses points forts et ses faiblesses. Il m’a montré qu’il abandonnera s’il ne peut pas disputer le combat comme il le souhaite. Grosses mains, mais petit cœur", déclare l’Anglais à propos de Jérémy Payet sur les réseaux sociaux. Le ton est donné. La réponse de "Mister Ko" a été simple :
Réponse le 24 février prochain donc, au terme d’un rendez-vous très attendu au Bataclan où Jérémy Payet a l’intention de "donner le meilleur pour ma famille, pour tous ceux qui me soutiennent, pour ma ville de Saint-Joseph, pour mon île de La Réunion. C’est une question de fierté". De quoi retrouver toute sa confiance avant un autre rendez-vous déjà pris en mars 2019 face à Mohamed Souane en Algérie.
Regardez le reportage de Loïs Mussard :
De prestigieux combats
C’est le 21 mars 2018 que s’est opéré le premier grand virage de sa carrière, lorsqu’il est allé conquérir sa ceinture de champion du monde WMO pro à Bangkok en Thaïlande. Depuis, Jérémy Payet s’est ouvert la porte de la scène internationale du muay-thaï. Enchaînant des combats prestigieux. Comme l’impressionnante démonstration réalisée face à John Chat le 21 octobre 2018 au Bataclan à Paris. Son adversaire, compté deux fois, abandonne après jet de l’éponge de son staff. Ce coup d’éclat lui offre une opportunité incroyable, celle de rencontrer une légende vivante de la boxe thaï : Singdam Kiatmuu9.Contreperformance face à une légende thaïlandaise
Le 26 janvier 2019 le voilà à Turin en Italie pour le Yokkao. Début de scenario idéal. Le Réunionnais s’impose largement dans le premier round avec ses enchaînements techniques et puissants. Mais le métier du Thaïlandais et ses 341 combats vont faire la différence. Faute d’une préparation physique approximative, Jérémy Payet s’écroule à la deuxième reprise. A bout de souffle, il est arrêté par l’arbitre. De quoi nourrir quelques regrets et susciter chez lui l’envie de se surpasser le 24 février prochain.Avec ses contacts nationaux comme le Big Up Fight Management, il a décroché la tête d’affiche du Grand Prix de Muay Thaï au Bataclan. Paris, la ville lumière. Avec à la clé la possibilité de soigner un palmarès prometteur. Encore faut-il confirmer et ne plus commettre les mêmes erreurs comme une descente de poids trop rapide… "Techniquement je suis au niveau, mais il est vrai que j’ai encore beaucoup de travail à faire pour gérer mon cardio, stabiliser mon alimentation et résister aux bons petits plats de la cuisine réunionnaise", nous confie-t-il sans cacher son impatience de prouver sa valeur au plus haut niveau.
"C’est sur le ring qu’on verra ce qu’il en est réellement"
Jérémy Payet sait pouvoir compter sur ses frappes d’une redoutable efficacité et sur un niveau technique acquis auprès des meilleurs comme son coach Gérard Maillot. Mais Jack Kennedy son adversaire n’est autre que l’actuel n°3 de l’Angleterre. Un combattant solide, rapide et endurant. Un brin provocateur aussi."Cet homme m’a montré ses points forts et ses faiblesses. Il m’a montré qu’il abandonnera s’il ne peut pas disputer le combat comme il le souhaite. Grosses mains, mais petit cœur", déclare l’Anglais à propos de Jérémy Payet sur les réseaux sociaux. Le ton est donné. La réponse de "Mister Ko" a été simple :
C’est un adversaire sérieux, ce que je constate c’est qu’il aime bien envoyer des piques sur internet. Moi je dis que c’est sur le ring qu’on verra ce qu’il en est réellement.
Réponse le 24 février prochain donc, au terme d’un rendez-vous très attendu au Bataclan où Jérémy Payet a l’intention de "donner le meilleur pour ma famille, pour tous ceux qui me soutiennent, pour ma ville de Saint-Joseph, pour mon île de La Réunion. C’est une question de fierté". De quoi retrouver toute sa confiance avant un autre rendez-vous déjà pris en mars 2019 face à Mohamed Souane en Algérie.