C’est avec quelques jours de retard que les élèves de l’école Narassiguin à Bras-Panon feront leur rentrée scolaire. Vendredi dernier, le maire de la commune a en effet annoncé que la reprise ne pourrait se faire le jeudi 17 août, soit à la date officielle. Elle se fera en effet le lundi 21 août pour les marmailles de cette école.
Le chantier a pris du retard. Les travaux, engagés durant les vacances scolaires, doivent se prolonger pour rendre le lieu accessible en toute sécurité.
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Une rénovation d’envergure
La municipalité s’est engagée dans une démarche de rénovation pour améliorer le fonctionnement de l’établissement et l’accueil des élèves. Trois millions d’euros ont été investis pour la mise aux normes électriques, pour l’accessibilité avec l’installation d’un ascenseur et de passerelles entre les deux bâtiments, explique Jeannick Atchapa, le maire de Bras-Panon.
L’espace de restauration a été " remis à neuf et agrandi ", et un bâtiment vétuste et inutilisé de l’ancienne cuisine centrale de Bras-Panon a été détruit. Enfin, l’entrée de l’établissement scolaire a été " réorganisée ", passant du côté du parking du boulodrome pour apporter de meilleures conditions de sécurité pour l’accès des enfants.
Un chantier en deux parties
Pour des raisons de sécurité, il a été décidé en accord avec le rectorat, de décaler la rentrée scolaire des élèves de cet établissement de deux jours, soit au lundi 21 août. Une première partie de l’établissement sera alors fonctionnelle, comprenant notamment la zone de restauration. Le mobilier sera installé dès mercredi ou jeudi par le personnel communal, assure le maire.
La seconde partie, la partie nouvelle, devrait être achevée pour le mois d’octobre. Les travaux consistent cette fois à la réorganisation de la nouvelle entrée de l’école. Les enfants ne seront pas en contact avec cette partie, comme depuis un an que les travaux ont débuté, assure Jeannick Atchapa.
Une démarche engagée sur la commune
Pour le maire de la commune, cette rénovation d’envergure était importante pour offrir de bonnes conditions d’apprentissages aux enfants. D’autres établissements scolaires doivent aussi bénéficier de projets de réhabilitation. " Pour nous, c’est un investissement de manière permanente ", insiste Jeannick Atchapa.