Bruits de route, mauvaise qualité de l’eau, inondations : les Réunionnais concernés par les risques et nuisances

Selon une étude de l’INSEE publiée ce mardi 10 octobre, les Réunionnais sont concernés par de nombreux risques et nuisances : bruits de route, mauvaise qualité de l’eau, inondations… Ils sont plus ou moins impactés selon leur lieu de vie.

Bruits de route, mauvaise qualité de l’eau, inondations : les Réunionnais sont concernés par de nombreux risques et nuisances, selon une enquête de l’INSEE publiée ce mardi 10 octobre. Toutefois, ils sont plus ou moins impactés selon leur lieu de vie.

Plus de bruits de route dans les Bas

Sur les nuisances sonores, l’étude révèle que 16% de la population réunionnaise est exposée aux bruits du réseau routier, notamment dans les bas de l’île. En effet, 24% de la population des bas est exposé à ces nuisances et 4% seulement de la population des hauts.

Mauvaise qualité de l'eau dans l'Est

Le constat est le même pour la qualité de l’eau. L’étude montre que pour 5% de la population, l’eau du robinet est souvent impropre à la consommation. Géographiquement, les habitants de l’Est de La Réunion sont plus exposés. Dans les communes de la CIREST, 28% de la population a régulièrement une eau impropre la consommation.

A Saint-André , le reportage de Réunion la 1ère :

Pour 5% de la population, l’eau du robinet est souvent impropre à la consommation

Lors des épisodes de fortes pluies, ces nuisances augmentent partout fortement. Les dégradations de la qualité de l’eau affectent alors 50% de la population et même jusqu’à 90% dans les communes du Sud et presque 100% à Bras-Panon et Saint-Benoît.

Risques d'inondations dans l'Est

Pour les risques d’inondations, l’Est de l’île est encore le plus concerné. Les risques d’inondations menacent une personne sur dix à La Réunion et dans l’Est, quatre personnes sur dix, et même neuf sur dix à Saint-André.

Risques de mouvements de terrain dans les Hauts

Enfin, 7% de la population est exposée au risque de mouvements de terrain (chutes de bloc, glissements de terrain coulées de boue, érosion ou ravinement). Dans ce cas, les habitants des hauts sont les plus exposés : quatre fois plus que ceux des bas (17% contre 4%).

L’étude conclut que les populations pauvres ne résident pas davantage que les populations plus aisées dans les zones d’exposition à ces risques et nuisances.