Ce mercredi 28 octobre marque la journée internationale de la langue et de la culture créole. Expressions et chansons préférées des Réunionnais, séminaire sur la langue créole... Une journée pou mèt en lèr nout kiltir et nout lang kozé.
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Chaque année, depuis 1983, le 28 octobre est l’occasion de célébrer la langue et la culture créole à travers les pays et communautés ayant le Créole en partage. Ce sont plus de 10 millions de personnes concernées.
A La Réunion, de nombreux artistes, ateliers et initiatives mettent notre culture à l’honneur. La semaine dernière, plusieurs manifestations culturelles étaient organisées aux quatre coins de l’île dans le cadre de la Somèn kréol.
"Allon bat karé", "tilamp-tilamp", "fé in’ dé komission", "fé pas la boue avant la pluie"… Notre langue est remplie de belles expressions. Le kozé kréol s'entend à chaque recoin. Sé koué zot kozman préféré ?
(Re)voir le reportage de Michèle Bertile et Alix Catherine :
La musique réunionnaise sera à l’honneur pendant un mois sur nos ondes. L’occasion pour certains de découvrir ou redécouvrir le patrimoine musical. Un patrimoine mis en avant sur nos réseaux sociaux également, avec "La chanson préférée des Réunionnais", un concours organisé par notre chaîne, en partenariat avec le Pôle Régional des Musiques Actuelles, PRMA.
Les internautes vont devoir faire leur choix, tout au long du mois de novembre, parmi 32 titres du Patrimoine."On a passé en revu tous les morceaux qui nous intéressaient et on a essayé de faire une sélection. On n'a pas pu tous les mettre" explique Jean-François Cadet, directeur du Pôle Régional des Musiques Actuelles.
Pour voter, rendez-vous "tous les jours à partir de 14h sur les stories Instagram et Facebook de Réunion La 1ère" renchérit Jean-François Cadet. Le résultat final sera connu le vendredi 04 décembre prochain.
La musique pour faire (re)découvrir notre culture et notre langue. Selon des études, la transmission de sa langue maternelle se fait par la chanson. Parfois même dès le plus jeune âge. Berceuses ou comptines, le folklore réunionnais est beaucoup plus vaste. Ousanousava, Alain Peters, Firmin Viry et bien d'autres, à chacun sa préférence.
(Re)voir le reportage d'Harini Mardaye et Alexandra Pech :
Les Etats généraux du multilinguisme dans les Outre-mer, EGM-OM, se tiendront en octobre 2021 à La Réunion ; soit dix ans après ceux de Cayenne. Organisés par le ministère de la Culture, le ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Outre-mer, ils sont en lien avec les collectivités territoriales de La Réunion. L’objectif est d’établir entre autres, plusieurs recommandations sur le plurilinguisme, les pratiques individuelles et sociales et la transmission des langues. Pour préparer cet événement national, un comité de pilotage régional et un comité scientifique ont été constitués.
A cette occasion, un séminaire "Lang kréol dann kèr" est proposé à l'ancien hôtel de ville de Saint-Denis. Un séminaire qui rassemble scientifiques, universitaires, artistes, services de l’Etat, élus et membres de la société civile, autour d’un programme qui a pour objectif de faire un état des lieux et de définir les lignes directrices d’une politique équilibrée plurilingue français et créole réunionnais dans plusieurs domaines de la vie sociale. Sont concernées : les écoles, les administrations publiques et privées.
Quatre régions d’Outre-mer ont leur créole : La Réunion, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane. Un brassage de langues africaines, françaises, anglaises, espagnoles et portugaises. Les langues créoles sont parlées par 10 millions de francophones dans le monde.
Si aujourd’hui le créole à sa journée internationale, cela n’a pas toujours été le cas. Longtemps banni dans les années 70 et 80, il était mal vu de le parler à l’école et dans certains foyers. A force de militantisme, cette langue maternelle trouve sa place dans l’enseignement officiel au début des années 2000, avec la mise en place d’un Capès.
Le créole est enseigné dans le secondaire et à l’université. Les langues créoles se démocratisent aussi en faisant leur entrée dans des BD. Un pari risqué pour l’époque, mais qui a conquis bien des lecteurs.
A La Réunion, de nombreux artistes, ateliers et initiatives mettent notre culture à l’honneur. La semaine dernière, plusieurs manifestations culturelles étaient organisées aux quatre coins de l’île dans le cadre de la Somèn kréol.
Une journée pou mèt en lèr nout misik ek nout lang kozé
"Allon bat karé", "tilamp-tilamp", "fé in’ dé komission", "fé pas la boue avant la pluie"… Notre langue est remplie de belles expressions. Le kozé kréol s'entend à chaque recoin. Sé koué zot kozman préféré ?
(Re)voir le reportage de Michèle Bertile et Alix Catherine :
Somèn Kréol : sé koué zot kozman préféré ?
"La chanson préférée des Réunionnais"
La musique réunionnaise sera à l’honneur pendant un mois sur nos ondes. L’occasion pour certains de découvrir ou redécouvrir le patrimoine musical. Un patrimoine mis en avant sur nos réseaux sociaux également, avec "La chanson préférée des Réunionnais", un concours organisé par notre chaîne, en partenariat avec le Pôle Régional des Musiques Actuelles, PRMA.
Les internautes vont devoir faire leur choix, tout au long du mois de novembre, parmi 32 titres du Patrimoine."On a passé en revu tous les morceaux qui nous intéressaient et on a essayé de faire une sélection. On n'a pas pu tous les mettre" explique Jean-François Cadet, directeur du Pôle Régional des Musiques Actuelles.
On a voulu réunir les réunionnais autour de leur patrimoine et des plus beaux morceaux patrimoniaux.
Pour voter, rendez-vous "tous les jours à partir de 14h sur les stories Instagram et Facebook de Réunion La 1ère" renchérit Jean-François Cadet. Le résultat final sera connu le vendredi 04 décembre prochain.
La musique pour faire (re)découvrir notre culture et notre langue. Selon des études, la transmission de sa langue maternelle se fait par la chanson. Parfois même dès le plus jeune âge. Berceuses ou comptines, le folklore réunionnais est beaucoup plus vaste. Ousanousava, Alain Peters, Firmin Viry et bien d'autres, à chacun sa préférence.
(Re)voir le reportage d'Harini Mardaye et Alexandra Pech :
Un séminaire régional sur la lang kréol
Les Etats généraux du multilinguisme dans les Outre-mer, EGM-OM, se tiendront en octobre 2021 à La Réunion ; soit dix ans après ceux de Cayenne. Organisés par le ministère de la Culture, le ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Outre-mer, ils sont en lien avec les collectivités territoriales de La Réunion. L’objectif est d’établir entre autres, plusieurs recommandations sur le plurilinguisme, les pratiques individuelles et sociales et la transmission des langues. Pour préparer cet événement national, un comité de pilotage régional et un comité scientifique ont été constitués.
A cette occasion, un séminaire "Lang kréol dann kèr" est proposé à l'ancien hôtel de ville de Saint-Denis. Un séminaire qui rassemble scientifiques, universitaires, artistes, services de l’Etat, élus et membres de la société civile, autour d’un programme qui a pour objectif de faire un état des lieux et de définir les lignes directrices d’une politique équilibrée plurilingue français et créole réunionnais dans plusieurs domaines de la vie sociale. Sont concernées : les écoles, les administrations publiques et privées.
Un peu d’histoire
Quatre régions d’Outre-mer ont leur créole : La Réunion, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane. Un brassage de langues africaines, françaises, anglaises, espagnoles et portugaises. Les langues créoles sont parlées par 10 millions de francophones dans le monde.
Si aujourd’hui le créole à sa journée internationale, cela n’a pas toujours été le cas. Longtemps banni dans les années 70 et 80, il était mal vu de le parler à l’école et dans certains foyers. A force de militantisme, cette langue maternelle trouve sa place dans l’enseignement officiel au début des années 2000, avec la mise en place d’un Capès.
Le créole est enseigné dans le secondaire et à l’université. Les langues créoles se démocratisent aussi en faisant leur entrée dans des BD. Un pari risqué pour l’époque, mais qui a conquis bien des lecteurs.