Paiements différés, fin de campagne anticipée au 18 décembre après une année de crise et manque de trésorerie pour entamer la saison 2019, l’année écoulée a été catastrophique pour les planteurs, selon la FDSEA.
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En cette fin d’année, et de campagne sucrière, de nombreux planteurs se retrouvent en difficulté, partagés entre colère et déception. C’est une année noire que celle écoulée, tous sont unanimes. Elvis Gonthier est agriculteurs à Grand-Bois, comme d’autres, il n’a pu terminer la coupe dans les temps :
150 tonnes restées aux champs qui représentent entre 10 000 et 15 000 euros de manque à gagner.
Pour la FDSEA, la décision d’anticiper la date de fin des livraisons de cannes, prise par l’usine, en est la cause. Floris Carpaye, le président de la Commission mixte d’usine de Grand-Bois et membre du bureau du syndicat agricole, les planteurs ont été " roulés dans la farine ". Les aides promises avant Noël n’ont pas été versées en temps et en heure, constate-t-il.
Désormais, tous espèrent que les aides de l’Etat, via le plan Girardin soient rapidement débloquées.
Les précisions de Loïs Mussard et Laurent Josse.
" La fin de campagne c’était vraiment une catastrophe. Je n’ai pas fini. Dans mon groupement, il reste 150 tonnes de cannes qui n’ont pas été coupées. Ces 150 tonnes là, c’est notre bénéfice en fin de compte. "
150 tonnes restées aux champs qui représentent entre 10 000 et 15 000 euros de manque à gagner.
" Les agriculteurs ont été roulés dans la farine "
Pour la FDSEA, la décision d’anticiper la date de fin des livraisons de cannes, prise par l’usine, en est la cause. Floris Carpaye, le président de la Commission mixte d’usine de Grand-Bois et membre du bureau du syndicat agricole, les planteurs ont été " roulés dans la farine ". Les aides promises avant Noël n’ont pas été versées en temps et en heure, constate-t-il.
Désormais, tous espèrent que les aides de l’Etat, via le plan Girardin soient rapidement débloquées.
Les précisions de Loïs Mussard et Laurent Josse.