Retard à l’allumage pour la campagne sucrière 2020. Alors qu’elle devait démarrer lundi 29 juin dans le Nord et L’Est, la date de la campagne n’est toujours pas fixée. Un désaccord entre planteurs et usiniers, quant au protocole de cette nouvelle saison, en est la cause.
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Si une nouvelle réunion doit se tenir en fin de semaine entre planteurs et usiniers pour désamorcer la situation et trouver une date de début de campagne, les industriels demandent ce mardi 30 juin la tenue dès que possible d’un Conseil d’administration.
Pour Tereos, il faut faire vite, et ainsi soumettre aux voix le protocole de campagne présenté par le président et le vice-président du CTICS. Un protocole que contestent toujours les syndicats de planateurs. L’usinier estime que " l’attitude de blocage dont font preuve les représentants des syndicats agricoles rend toute discussion technique stérile ".
En attendant qu’une issue soit trouvée, les agriculteurs se préparent.
Tracteur, remorque et chargeur qu’il faut graisser et laver. Il faut également regarder les freins, car ils sont très sollicités durant la campagne sucrière, dans la descente depuis les Hauts de Sainte-Marie jusqu’à l’usine.
Johan Barbe travaille la canne sur 7 hectares et produit entre 700 et 750 tonnes par an. Cette campagne, il la voit compliquée car " la canne n’est pas montée assez haut ". Selon lui il ne faudrait pas trop tarder, car une fois au sol, elle risque de perdre rapidement en richesse.
L’agriculteur espère que tous les acteurs trouveront leur compte dans ce protocole, et souligne la nécessité d’une signature rapide. Il s’inquiète pour la canne, mais aussi pour la main d’œuvre qui risque de partir ailleurs, lui dont les 7 hectares se coupent manuellement.
Reportage de Michelle Bertil et Daniel Fontaine.
Lui a opté pour la coupe mécanique, car il devient de plus en plus difficile de trouver de la main d'oeuvre pour la coupe manuelle. Il s'atèle donc à la préparation de son tracteur depuis la mi-juin.
Pierre Comorassamy l'a rencontré.
Pour Tereos, il faut faire vite, et ainsi soumettre aux voix le protocole de campagne présenté par le président et le vice-président du CTICS. Un protocole que contestent toujours les syndicats de planateurs. L’usinier estime que " l’attitude de blocage dont font preuve les représentants des syndicats agricoles rend toute discussion technique stérile ".
En attendant qu’une issue soit trouvée, les agriculteurs se préparent.
Patience…
Dans les Hauts de Sainte-Marie, Johan Barbe, agriculteur de 33 ans installé depuis 2016 ne reste pas inactif. En attendant d’entrer dans le vif du sujet, le planteur, avec l’aide de son père, s’occupe de l’entretien des machines.Tracteur, remorque et chargeur qu’il faut graisser et laver. Il faut également regarder les freins, car ils sont très sollicités durant la campagne sucrière, dans la descente depuis les Hauts de Sainte-Marie jusqu’à l’usine.
... et incertitude dans le Nord et l’Est
Johan Barbe travaille la canne sur 7 hectares et produit entre 700 et 750 tonnes par an. Cette campagne, il la voit compliquée car " la canne n’est pas montée assez haut ". Selon lui il ne faudrait pas trop tarder, car une fois au sol, elle risque de perdre rapidement en richesse.L’agriculteur espère que tous les acteurs trouveront leur compte dans ce protocole, et souligne la nécessité d’une signature rapide. Il s’inquiète pour la canne, mais aussi pour la main d’œuvre qui risque de partir ailleurs, lui dont les 7 hectares se coupent manuellement.
Reportage de Michelle Bertil et Daniel Fontaine.
Démarrage le 15 juillet dans l’Ouest et le Sud
Dans l’Ouest et le Sud, la situation est différente. La campagne va démarrer le 15 juillet et les agriculteurs se préparent déjà, eux aussi, à 6 mois de dur labeur. C'est le cas notamment de Floris Carpaye. Il exploite 8 hectares de canne à sucre dans les hauts de Grands-Bois à Saint-Pierre.Lui a opté pour la coupe mécanique, car il devient de plus en plus difficile de trouver de la main d'oeuvre pour la coupe manuelle. Il s'atèle donc à la préparation de son tracteur depuis la mi-juin.
Pierre Comorassamy l'a rencontré.
La campagne se prépare dans l'Ouest et le Sud