L'enveloppe de 28 millions d'euros d'aide financière accordée aux industriels est finalement maintenue. Un soulagement pour tous les acteurs de la filière qui voyaient la campagne sucrière de 2020 déjà compromise.
Début du mois de juillet, Téréos convoquait les transporteurs de cannes pour leur faire part d'une très mauvaise nouvelle : la prochaine campagne sucrière s'annonçait mal , l'aide de 28 millions d'euros accordée aux industriels n'apparaissait pas dans la loi de finances pour 2020.
En 2017, suite à la levée des quotas de production au niveau européen, le gouvernement avait décidé de soutenir les industriels, à hauteur de 114 millions d'euros étalés sur 3 ans, pour compenser les surcoûts de production, soit 38 millions par an répartis entre la Réunion et la Guadeloupe. L'enveloppe permet aux sucriers d'acheter la canne aux agriculteurs et de sous traiter son transport auprès de routiers, Téréos travaille ainsi avec 863 transporteurs sur l'île. Syndicats, chambres consulaires dont la CCIR, parlementaires sont montés au créneau pour demander le maintien d'une aide vitale non seulement pour la filière canne mais pour toute l'économie locale. Les rencontres avec les ministre des Outre-mer et de l'Agriculture ont fini par débloquer la situation.
La canne à la Réunion, c'est une production de 210 000 tonnes de sucre par an et surtout le premier poste d'exportation de l'île. Exploitée sur 25 000 hectares, elle représente plus de 18 000 emplois directs et indirects ( source Téréos ).
" La filière canne est momentanément sauvée ! " a déclaré Ibrahim Patel qui avait porté en personne à Paris, la voix des transporteurs inquiets.
Le Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Réunion s'est félicité de la décision du gouvernement, tout comme les Députés de la Réunion Jean-Luc Poudroux et Jean-Hugues Ratenon qui parle lui " de victoire de l'unité réunionnaise ".
Une aide pour compenser les surcoûts de production
En 2017, suite à la levée des quotas de production au niveau européen, le gouvernement avait décidé de soutenir les industriels, à hauteur de 114 millions d'euros étalés sur 3 ans, pour compenser les surcoûts de production, soit 38 millions par an répartis entre la Réunion et la Guadeloupe. L'enveloppe permet aux sucriers d'acheter la canne aux agriculteurs et de sous traiter son transport auprès de routiers, Téréos travaille ainsi avec 863 transporteurs sur l'île. Syndicats, chambres consulaires dont la CCIR, parlementaires sont montés au créneau pour demander le maintien d'une aide vitale non seulement pour la filière canne mais pour toute l'économie locale. Les rencontres avec les ministre des Outre-mer et de l'Agriculture ont fini par débloquer la situation.
La canne : une activité stratégique pour la Réunion
La canne à la Réunion, c'est une production de 210 000 tonnes de sucre par an et surtout le premier poste d'exportation de l'île. Exploitée sur 25 000 hectares, elle représente plus de 18 000 emplois directs et indirects ( source Téréos ).
" La filière canne est momentanément sauvée ! " a déclaré Ibrahim Patel qui avait porté en personne à Paris, la voix des transporteurs inquiets.
Le Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Réunion s'est félicité de la décision du gouvernement, tout comme les Députés de la Réunion Jean-Luc Poudroux et Jean-Hugues Ratenon qui parle lui " de victoire de l'unité réunionnaise ".