Les planteurs du Sud et de l’Ouest sont, à leur tour remontés, contre le nouveau protocole d’échantillonnage. Déjà modifié début juillet, il pose aujourd’hui encore problème, ou du moins son application. Les planteurs veulent le renégocier.
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La colère monte chez les planteurs. Les agriculteurs du Sud et de l’Ouest sont remontés depuis quelques jours contre le nouveau protocole d’échantillonnage. Un protocole dont l’application se fait clairement en leur défaveur, selon la représentante de l’UPNA, Maria Cadet.
Hier, mardi 21 juillet, la grogne est montée d’un cran sur la balance du Baril à Saint-Philippe. Selon la représentante syndicale, plusieurs planteurs ont vu leur chargement prélevé à l’arrière de la benne, résultat des échantillons essentiellement constitués de paille et non de canne.
C’est sur la richesse de ces échantillons que sont fixés les revenus des agriculteurs, mais seule la canne rapporte, pas la paille. Ces agriculteurs se sont donc retrouvés avec la plus mauvaise richesse de la balance, les rendant ainsi redevables à l’usine.
Selon les termes du nouveau protocole, le lieu de tirage, à savoir celui du prélèvement de l’échantillon, doit être aléatoire, mais la pratique ne semble pas la même selon le syndicat de planteurs. A plusieurs reprises, les chargements ont été percés au même endroit, selon lui, à l’arrière.
Hier, de nombreux planteurs se sont rassemblés en milieu d’après-midi à la balance Langevin, à Saint-Joseph, et ont fait part de leurs griefs. Tous veulent que le nouveau protocole soit renégocié. Ils l'ont dit ce mercredi à 15h, à l’occasion de la réunion d’information de la Commission Mixte d’Usine de Grand-Bois organisée à la balance des Casernes.
A l’occasion de cette réunion, les planteurs mécontents ont demandé aux représentants siégeant à la commission Mixte d’Usine de convoquer un comité technique pour que soit renégocié ce protocole. Mais la partie ne semble pas gagnée, en effet ce sont les syndicats de ces représentants qui ont validé ce nouveau protocole.
Fin juin, les planteurs du Nord et de l’Est ont refusé de démarrer la campagne sucrière opposés au protocole proposé. Après discussion, ce protocole a finalement été modifié et validé début juillet. Pour l’UPNA, cette signature s’est faite sous pression, et il n’est pas trop tard pour changer d’avis estime Maria Cadet.
Sur les réseaux sociaux, une pétition, mise en ligne par le syndicat de planteurs et relayée par celui des Jeunes Agriculteurs, a déjà recueilli de nombreuses signatures. Faute d'engagements quant à la tenue d’un comité technique pour renégocier le protocole, les planteurs assurent qu’ils mèneront prochainement des actions "réfléchies". Des actions plus ou moins importantes selon que les planteurs des autres syndicats se joignent au mouvement ou non.
Un tirage défavorable
Hier, mardi 21 juillet, la grogne est montée d’un cran sur la balance du Baril à Saint-Philippe. Selon la représentante syndicale, plusieurs planteurs ont vu leur chargement prélevé à l’arrière de la benne, résultat des échantillons essentiellement constitués de paille et non de canne.
C’est sur la richesse de ces échantillons que sont fixés les revenus des agriculteurs, mais seule la canne rapporte, pas la paille. Ces agriculteurs se sont donc retrouvés avec la plus mauvaise richesse de la balance, les rendant ainsi redevables à l’usine.
Le texte et la pratique
Selon les termes du nouveau protocole, le lieu de tirage, à savoir celui du prélèvement de l’échantillon, doit être aléatoire, mais la pratique ne semble pas la même selon le syndicat de planteurs. A plusieurs reprises, les chargements ont été percés au même endroit, selon lui, à l’arrière.
Hier, de nombreux planteurs se sont rassemblés en milieu d’après-midi à la balance Langevin, à Saint-Joseph, et ont fait part de leurs griefs. Tous veulent que le nouveau protocole soit renégocié. Ils l'ont dit ce mercredi à 15h, à l’occasion de la réunion d’information de la Commission Mixte d’Usine de Grand-Bois organisée à la balance des Casernes.
Renégocier le protocole
A l’occasion de cette réunion, les planteurs mécontents ont demandé aux représentants siégeant à la commission Mixte d’Usine de convoquer un comité technique pour que soit renégocié ce protocole. Mais la partie ne semble pas gagnée, en effet ce sont les syndicats de ces représentants qui ont validé ce nouveau protocole.
Fin juin, les planteurs du Nord et de l’Est ont refusé de démarrer la campagne sucrière opposés au protocole proposé. Après discussion, ce protocole a finalement été modifié et validé début juillet. Pour l’UPNA, cette signature s’est faite sous pression, et il n’est pas trop tard pour changer d’avis estime Maria Cadet.
Sur les réseaux sociaux, une pétition, mise en ligne par le syndicat de planteurs et relayée par celui des Jeunes Agriculteurs, a déjà recueilli de nombreuses signatures. Faute d'engagements quant à la tenue d’un comité technique pour renégocier le protocole, les planteurs assurent qu’ils mèneront prochainement des actions "réfléchies". Des actions plus ou moins importantes selon que les planteurs des autres syndicats se joignent au mouvement ou non.