C’est la semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau. L’occasion de rappeler l’importance d’un suivi dermatologique régulier. À La Réunion, le nombre de cas de cancers de la peau a été multiplié par 5 en dix ans.
Un cancer détecté sur trois est un cancer de la peau, rappelle l'Organisation mondiale de la santé. En France, la plupart sont directement liés à une surexposition aux UV, un rayonnement totalement invisible pour l’œil humain et qui ne procure aucune sensation de chaleur Le plus dangereux des cancers de la peau est le mélanome car il peut se généraliser (on parle alors de mélanome métastatique). Chaque années en France, près de 60 000 nouveaux cas de cancers de la peau sont diagnostiqués : 90% d’entre eux sont des carcinomes (carcinomes basocellulaires et carcinomes épidermoïdes) et 10% des mélanomes cutanés. À La Réunion, les cancers de la peau se situent respectivement au 9ème et 8ème rang des cancers les plus diagnostiqués chez l’homme et la femme (chiffres ARS Océan indien).
Il est donc d’autant plus recommandé de se faire suivre régulièrement par un dermatologue (au moins une fois par an), ce qui permet le dépistage. Plus celui-ci est précoce mieux c’est. Car selon la Ligue contre le cancer, si le mélanome est traité au tout début, il est guéri dans 90% des cas.
De son côté, le syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV) rappelle également l’importance de pratiquer une auto-surveillance tous les trois mois, d’éviter de s’exposer au soleil entre 12h et 16h et de se protéger en portant un chapeau à bord large, des lunettes de soleil, des vêtements couvrants et d’appliquer une crème solaire toutes les deux heures en quantité suffisante. Quant aux bébés, ils ne doivent jamais être exposés directement au soleil.
Plusieurs signes doivent vous alerter :
L'importance d'un diagnostic précoce
A La Réunion, le taux d’ensoleillement est très important et l’index UV très élevé (jusqu’à deux fois plus qu’en métropole l’été). Une intensité qui peut être augmentée par l’altitude ou la réverbération. Toutes les conditions sont donc réunies pour en un faire un territoire présentant un facteur de risque solaire très élevé.Il est donc d’autant plus recommandé de se faire suivre régulièrement par un dermatologue (au moins une fois par an), ce qui permet le dépistage. Plus celui-ci est précoce mieux c’est. Car selon la Ligue contre le cancer, si le mélanome est traité au tout début, il est guéri dans 90% des cas.
De son côté, le syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV) rappelle également l’importance de pratiquer une auto-surveillance tous les trois mois, d’éviter de s’exposer au soleil entre 12h et 16h et de se protéger en portant un chapeau à bord large, des lunettes de soleil, des vêtements couvrants et d’appliquer une crème solaire toutes les deux heures en quantité suffisante. Quant aux bébés, ils ne doivent jamais être exposés directement au soleil.
Les signes qui doivent vous alerter
Observez régulièrement vos grains de beauté et n'hésitez pas à consulter un dermatologue s'il vous semble qu'une modification s'est produite. Par ailleurs, n'oubliez pas de surveiller le cuir chevelu, les oreilles, les ongles, les aisselles, la plante des pieds, et pour les femmes le dessous des seins. Avec un miroir, surveillez aussi la nuque, le dos, les fesses, les faces postérieures des cuisses.Plusieurs signes doivent vous alerter :
- lorsqu'un grain de beauté apparaît et évolue rapidement
- lorsqu'un grain de beauté se modifie plus rapidement que les autres
- lorsqu'un grain de beauté remplit au moins trois de critères suivant : asymétrie, bordure irrégulière, couleur différente, taille supérieure à 6 mm, évolution rapide.
Reportage
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