Plus que quelques jours avant le début de la prochaine campagne sucrière. La date de lancement officiel dans le Nord et l’Est de l’île devrait être arrêtée demain par l'interprofession. Mais déjà, Bois-Rouge a commencé ses essais ce lundi. Une année 2018 qui ne sera pas exceptionnelle.
L’usine de Bois-Rouge ne roule pas encore des mécaniques, mais le ballet des tracteurs a commencé devant la grande dame de fer où les premières cannes ont été livrées ce lundi matin. 1000 tonnes de cannes réceptionnées pour permettre à l’usine d’effectuer des essais avant le lancement officiel de la campagne 2018.
« On réceptionne depuis ce matin 1000 tonnes de cannes. Là on est à 300 tonnes. On va continuer à en réceptionner tout au long de la journée et ensuite l’usine va commencer à chauffer pour tester l’ensemble de son process industriel pour être sûr qu’il n’y ait pas de panne de process au moment du démarrage de la campagne, que tout est correctement installé », explique Florent Thibault, directeur agricole de Téréos Sucre Océan Indien. Car l’usine vient d’investir 4 millions d’euros notamment dans des malaxeurs alors mieux vaut s’assurer que tout fonctionne convenablement pour éviter les cafouillages le jour J.
Le cru 2018 ne sera pas exceptionnel
La date du lancement de la campagne sera décidée mardi après-midi lors d’une Commission mixte d’usine qui devrait se dérouler à Beaufonds à St-Benoît. Mais déjà, les professionnels de la canne s’attendent à une année bien moins bonne que la précédente : 850 000 tonnes attendues à Bois-Rouge contre 1, 010 million de tonnes en 2017 - et cela malgré un conflit social qui avait perturbé le démarrage de la saison. Un cap qui n’avait pas été franchi depuis 1999. Une année moins bonne à cause de la tempête Fakir notamment, arrivée tardivement dans la saison et qui n’a pas épargné les cultures. « Lorsque la canne est déjà relativement haute dans les champs, une tempête tropicale a vraiment un effet négatif sur la canne. La canne est une culture qui va résister aux cyclones mais elle va être amoindrie lorsqu’elle va subir des cyclones forts en vents et notamment quand c’est de manière tardive », précise Florent Thibault.
Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Daniel Fontaine.
Le cru 2018 ne sera pas exceptionnel
La date du lancement de la campagne sera décidée mardi après-midi lors d’une Commission mixte d’usine qui devrait se dérouler à Beaufonds à St-Benoît. Mais déjà, les professionnels de la canne s’attendent à une année bien moins bonne que la précédente : 850 000 tonnes attendues à Bois-Rouge contre 1, 010 million de tonnes en 2017 - et cela malgré un conflit social qui avait perturbé le démarrage de la saison. Un cap qui n’avait pas été franchi depuis 1999. Une année moins bonne à cause de la tempête Fakir notamment, arrivée tardivement dans la saison et qui n’a pas épargné les cultures. « Lorsque la canne est déjà relativement haute dans les champs, une tempête tropicale a vraiment un effet négatif sur la canne. La canne est une culture qui va résister aux cyclones mais elle va être amoindrie lorsqu’elle va subir des cyclones forts en vents et notamment quand c’est de manière tardive », précise Florent Thibault.
Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Daniel Fontaine.
Reportage
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