Ce matin, direction une plage de sable noir longue de 900 m. Située dans l’ouest de l’île, à 3 heures de marche de la base Alfred Faure, nous allons baie américaine, dite baie us, ou bus.
Une plage plutôt fréquentée par les otaries de Kerguelen, quelques papous, des manchots royaux et des éléphants de mer. Au nord du site, l’entrée de la vallée des phoquiers, un site archéologique majeur ramenant l’histoire à la première moitié du 19ème siècle.
La baie américaine, un havre de paix
Située au débouché de la rivière Moby Dick, entre 2 massifs montagneux, la baie américaine est un havre de paix pour ces nombreux hôtes, pas farouche du tout.
Lorsque les jeunes éléphants de mer, ou bonbons (les orques aiment les chasser et les croquer), sortent du ventre de leur mère, ils pèsent déjà 40 kg. A l‘âge adulte, les mâles dépasseront les 3 tonnes.
Des éléphants de mer et des manchots royaux
A côté de ces éléphants de mer, cohabitent pacifiquement les manchots royaux. Pour ces 12 000 couples, la baie représente un endroit de détente, où les chants distribuent généreusement les dernières nouvelles de l’antarctique.
80 cm en moyenne de hauteur, pour une 15 de kg, leur curiosité n’a pas d’égal, faute de prédateurs.
L’albatros hurleur du Bollard
Sous leur écharpe ambrée, dans leur manteau noir et blanc, ces milliers de manchots royaux nous regarderont partir, prendre un peu de hauteur pour aller rencontrer d’autres géants, sur un autre site d’exception, le Bollard. A la rencontre du plus grand de tous les oiseaux, le mythique albatros hurleur. 3,50m d’envergure, sur la balance un mâle pèse près de 12 kg.
Nous quitterons l’île de la Possession et l’Archipel de Crozet, avec ces images qui nous accompagneront. Le vent nous portera vers d’autres îles aussi mythiques, Les îles Kerguelen.