Centenaire de la disparition de Roland Garros : le détachement air 181 rend hommage à l’aviateur réunionnais

Une cérémonie de commémoration s'est tenu ce vendredi matin à la base aérienne 181 à Sainte-Marie, en l’honneur de Roland Garros. Un hommage est ainsi rendu au pilote d’aviation réunionnais, dans le cadre du centenaire de sa disparition.
 
Disparu le 5 octobre 1918, à la veille de son anniversaire, le Lieutenant Roland Garros est un héros de la Première guerre mondiale. Décédé au combat, le pilote d’aviation, originaire de La Réunion, a marqué son époque. Ce vendredi 5 octobre, le centenaire de sa disparition est donc célébré.
 
 

Le Détachement air 181 rend hommage à son parrain


Une cérémonie commémorative se déroule donc à la base aérienne de Sainte-Marie. Le détachement air 181, dont il est le parrain lui rend ainsi hommage. Un hommage militaire, avec une revue des troupes en présence des officiels. A cette occasion, une remise de décorations militaires à deux membres de l’association Ansora a aussi eu lieu.
 
Les élèves de l’école de Bras-Canot à Saint-Benoît ont participé à la cérémonie de commémoration. Ils ont travaillé sur le centenaire de la mort de Roland Garros et ont ainsi pu découvrir la vie de cet illustre personnage.
 
Un vol de la réplique de l’avion avec lequel Roland Garros a traversé la Méditerranée en 1913, le Morane-Saulnier type H (1912), a eu lieu à 15h ce vendredi 5 octobre. Les images de Rahabia Issa et Stéphane Enilorac.
  

Acteur majeur de l’histoire de l’aviation


Connu des passionnés de tennis, pour son nom donné au stade de la Porte d’Auteuil notamment, Roland Garros est surtout le nom d’un homme qui a marqué l’histoire de l’aviation. Né le 6 octobre 1888 à Saint-Denis à la Réunion, fils d’un avocat de profession, il découvre l’aviation en 1909.

Quatre ans plus tard, il sera le tout premier à traverser la méditerranée à bord d’un monoplan. Courses aériennes prestigieuses et record d’altitude, Roland Garros s’inscrit comme un des grands aviateurs de l’Histoire.
 

Le 2 août 1914, il s’engage dans l’armée de l’air et là aussi, il est l’un des artisans de la mise au point du tir synchronisé à travers les pales d’hélice. Une avancée majeure en matière de combat aérien. Officier respecté, médaillé de la Légion d’honneur, il décède lors d’un combat le 5 octobre 1918.