Campagne catastrophique, pannes à répétition à l’usine de Bois-Rouge, les membres de la CGPER sont inquiets. Ils demandent le déblocage des aides de toute urgence et s’interroge sur l’avenir de l’usine de Bois-Rouge et donc de la filière.
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Les membres de la CGPER se sont réunis ce dimanche 23 septembre pour faire part de leurs inquiétudes quant à cette campagne sucrière 2018, qu’ils jugent "catastrophique". Les trois tempêtes du début d’année ont en effet causé d’importants dégâts et la production s’en trouve fortement entachée, les revenus également.
A cela s’ajoutent les pannes à répétition à l’usine de Bois-Rouge, explique le syndicat de planteurs. Les conséquences sont là aussi importantes, au point de vue financier principalement. Les trésoreries sont épuisées.
Le reportage de Sufati Toumbou Dani et Alix Catherine.
Pour ces raisons, les planteurs de la CGPER demandent donc le déblocage de toutes les aides mobilisables dans les plus brefs délais. Ils font ainsi référence aux aides d’urgence suite au passage de Fakir notamment, mais aussi aux reliquats 2017 et 2018 de l’aide à la production, soit 8 millions d’euros.
Reportage de Precilla Ethève.
Vendredi 21 septembre, les syndicats, la chambre d’agriculture, le département, les impôts, la CGSS et le Crédit Agricole étaient donc autour d’une table pour trouver des solutions pour venir en aide aux agriculteurs. Des solutions qui devront être confirmées lors d’autres rendez-vous, mais d’ores et déjà, le ministère des outremers sera sollicité dans les prochains jours pour débloquer un fonds de secours pour les planteurs impactés par Fakir en début d’année.
Les usiniers de Tereos sont ainsi sollicités. Des usiniers dans le viseur de la CGPER du fait de la quinzaine de pannes qui se sont produites depuis le début de la coupe. Pour le syndicat, les réparations se font dans des délais de plus en plus longs, ce qui inquiète les planteurs. La CGPER estime qu’il y a là un laisser-aller de la part de Tereos et se demande si les usiniers ne sont pas "en train de préparer la sortie de Bois-Rouge".
A cela s’ajoutent les pannes à répétition à l’usine de Bois-Rouge, explique le syndicat de planteurs. Les conséquences sont là aussi importantes, au point de vue financier principalement. Les trésoreries sont épuisées.
Le reportage de Sufati Toumbou Dani et Alix Catherine.
Le déblocage des aides demandé
Pour ces raisons, les planteurs de la CGPER demandent donc le déblocage de toutes les aides mobilisables dans les plus brefs délais. Ils font ainsi référence aux aides d’urgence suite au passage de Fakir notamment, mais aussi aux reliquats 2017 et 2018 de l’aide à la production, soit 8 millions d’euros.
Reportage de Precilla Ethève.
Alerte CGPER filière canne
Vendredi 21 septembre, les syndicats, la chambre d’agriculture, le département, les impôts, la CGSS et le Crédit Agricole étaient donc autour d’une table pour trouver des solutions pour venir en aide aux agriculteurs. Des solutions qui devront être confirmées lors d’autres rendez-vous, mais d’ores et déjà, le ministère des outremers sera sollicité dans les prochains jours pour débloquer un fonds de secours pour les planteurs impactés par Fakir en début d’année.
Tereos doit s’engager
Les usiniers de Tereos sont ainsi sollicités. Des usiniers dans le viseur de la CGPER du fait de la quinzaine de pannes qui se sont produites depuis le début de la coupe. Pour le syndicat, les réparations se font dans des délais de plus en plus longs, ce qui inquiète les planteurs. La CGPER estime qu’il y a là un laisser-aller de la part de Tereos et se demande si les usiniers ne sont pas "en train de préparer la sortie de Bois-Rouge".